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Le nucléaire contribuerait à la réduction des gaz à effet de serre
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L'énergie nucléaire apporte une contribution substantielle à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, considérées comme responsables du réchauffement de la planète, et devrait être mieux prise en compte dans les mécanismes prévus par le protocole de Kyoto, selon un rapport de l'Agence pour l'énergie nucléaire (AEN). "Une analyse exhaustive des émissions de gaz à effet de serre de différentes filières de production d'électricité place l'énergie nucléaire parmi celles qui ont la moindre intensité de carbone car elle ne produit pas de fumées", souligne le rapport de cette agence spécialisée de l'OCDE.Si les réacteurs nucléaires étaient remplacés dans les pays de l'OCDE par des centrales thermiques classiques, "les émissions de dioxyde de carbone (CO2, le principal gaz à effet de serre) des centrales seraient aujourd'hui d'environ un tiers supérieures", note l'AEN. "Ceci représente une économie annuelle de 1.200 millions de tonnes de dioxyde de carbone, soit 10 % des émissions totales de CO2 liée à la consommation d'énergie dans la zone OCDE", ajoute le rapport. A l'échelle de la planète, le nucléaire permet de réduire de plus de 8 % les émissions de CO2 du secteur énergétique, le pourcentage atteignant 17 % si l'on prend en compte le seul secteur électrique. Le protocole de Kyoto impose à 39 pays occidentaux et est-européens de réduire en 2008-2012 de 5,2 % en moyenne leurs rejets de gaz à effet de serre par rapport à 1990. Pour faciliter leur tâche, le protocole a prévu des "mécanismes de flexibilité", qui permettent notamment aux pays riches de financer des technologies propres dans les ex-pays communistes ou dans le tiers monde et de recevoir en échange des crédits d'émission. Le protocole de Kyoto "n'interdit pas de bénéficier des avantages de l'énergie nucléaire" pour réduire les gaz à effet de serre, rappelle l'AEN. En revanche, il "contient des dispositions qui aboutissent en fait à exclure l'énergie nucléaire des solutions envisageables pour la mise en oeuvre de deux des trois mécanismes de flexibilité", regrette l'AEN. "Mais c'est surtout sur le long terme que l'énergie nucléaire pourra davantage contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre, ne serait-ce qu'en raison du temps nécessaire à la construction de centrales nucléaires", conclut l'agence de l'OCDE.
AEN : http://www.nea.fr/html/nea/flyerfr.html
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