Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Une nouvelle voie thérapeutique contre les maladies immunitaires
- Tweeter
-
-
0 avis :
Une équipe de chercheurs taiwanais et américains a identifié une molécule ARN qui joue un rôle majeur dans la répression des lymphocytes T régulateurs, une découverte qui pourrait mener à un possible traitement contre des maladies auto-immunes très invalidantes, telles que le lupus et la spondylarthrite ankylosante.
Yang Huang-yu, néphrologue à l’Hôpital Chang Gung Memorial, explique que les lymphocytes T régulateurs peuvent empêcher le système immunitaire de devenir hyperactif et confondre les cellules saines du corps (dites normales) des agents pathogènes.
Des études ont montré qu’en cas d’infection, la cytokine pro-inflammatoire interleukine 6 (IL-6) ferait perdre leur fonction régulatrice aux lymphocytes T régulateurs, ayant pour conséquence l’attaque des cellules normales par le système immunitaire.
La dernière étude, menée par une équipe de chercheurs de Chang Gung et l’Université de médecine de Johns Hopkins (Johns Hopkins University School of Medicine), montre que IL-6 réprime les lymphocytes T à travers les microARN-17 (miR-17), et que la suppression de microRNA-17 aiderait le système immunitaire à restaurer son équilibre.
L’équipe, qui a mené une expérience sur les animaux, précise qu’un traitement basé sur ces découvertes devrait être disponible d'ici 10 ans.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Une fleur contre le cancer du cerveau...
Actuellement, seule la moitié des patients atteints d'un glioblastome répondent à la chimiothérapie. Même chez ces derniers, les cellules cancéreuses deviennent rapidement résistantes. La plupart ...
Le fer d'origine végétal réduirait les risques de cancer du côlon
Le cancer colorectal est devenu le troisième cancer le plus fréquent chez l’homme et le deuxième chez la femme à l’échelle mondiale. L’une des pistes avancées pour expliquer cette croissance est la ...
Découverte d’un gène impliqué dans l’anxiété et la mémoire
Une étude à laquelle ont participé des chercheurs du CEA-Jacob a démontré, grâce à des expériences menées sur la souris, qu'un gène appelé DCLK3 joue un rôle dans la modulation de l'anxiété et la ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 198
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :