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Un nouveau mécanisme intervenant dans la mémoire à long terme a été identifié
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Des neurobiologistes du Centre Irvine (Université de Californie) ont découvert un nouveau mécanisme moléculaire qui permet de déclencher la formation de la mémoire à long terme. Les chercheurs pensent que la découverte de ce mécanisme inconnu devrait permettre de mieux comprendre les mystères de la mémoire et de sa dégradation.
Ces chercheurs ont étudié le rôle de ce mécanisme, organisé autour du gène Baf53b, dans la formation de la mémoire à long terme. Baf53b commande la production de plusieurs protéines qui forment un complexe moléculaire appelé nBAF.
On sait par ailleurs que certaines mutations dans les protéines de ce complexe nBAF ont été associées à plusieurs troubles intellectuels, dont le syndrome de Coffin-Siris et l'autisme. L'une des questions clés abordées par ces recherches était de savoir comment ces mutations pouvaient entraîner des déficiences cognitives sévères.
Ces recherches ont pu montrer, grâce à l'utilisation de souris transgéniques possédant ces mutations génétiques sur le gène Baf53b, que ces altérations de l'ADN n'avaient pas d'incidence sur la capacité d'apprentissage de ces souris mais les rendaient en revanche incapables de fixer des souvenirs à long terme à cause d'un dysfonctionnement dans leur fonction synaptique.
Les chercheurs ont par ailleurs montré que le mécanisme de régulation de l'expression du gène nécessaire à la formation de la mémoire à long terme était lié au processus de compactage mis en œuvre par la chromatine. Ce mécanisme de compactage réprime l'expression du gène Baf53b et du complexe nBAF, ce qui a pour effet d'empêcher la formation de la mémoire à long terme.
"Les résultats de cette étude révèlent un nouveau mécanisme puissant et éclaire notre compréhension de la façon dont les gènes sont régulés pour la formation de la mémoire", souligne le professeur Wood qui dirige ces recherches. Celui-ci ajoute : "Notre prochaine étape sera d'identifier les principaux gènes qui interviennent dans le contrôle et la régulation du complexe nBAF. Nous pourrons ensuite ouvrir des voies thérapeutiques en nous appuyant sur ces nouvelles connaissances".
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Médecine
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