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Edito : Les neurosciences vont-elles confirmer la psychanalyse ?

Longtemps les neurosciences et les sciences cognitives, grisées par les avancées incontestables dans la connaissance des mécanismes biochimiques et moléculaires qui caractérisent notre cerveau et sous-tendent notre pensée, notre mémoire et notre conscience, se sont appuyées sur la métaphore informatique pour rendre compte du prodigieux fonctionnement de notre esprit et des remarquables facultés cognitives de l'espèce humaine.

L'idée dominante, née avec la cybernétique et l'informatique dans les années 40, était alors que notre cerveau s'apparentait à un ordinateur très compliqué et très intégré mais qu'avec de la patience et en utilisant toutes les ressources des nouvelles technologies d'analyse et d'imagerie (IRM, caméra à émissions de positons...), on parviendrait à comprendre le fonctionnement des différents niveaux d'organisation de notre cerveau (molécules, neurones et aires spécialisées) et qu'ensuite cette connaissance des parties déboucherait logiquement sur la connaissance du tout, selon un processus cartésien imparable.

Cette conception scientifique et philosophique dominante dans les sciences cognitives connut son apogée avec des ouvrages qui eurent un grand succès, comme "homme neuronal" de Jean-Pierre Changeux, en 1983, le  "Cerveau-machine", de Marc Jeannerod, en 1991 ou encore "La biologie des passions", de Jean-Didier Vincent, en 1999.

Mais depuis une quinzaine d'années, les neurosciences, confrontées à la complexité inouïe du cerveau humain et découvrant les liens de causalité  innombrables et circulaires qui lient ce dernier et son environnement, ont été contraintes de revoir leurs prétentions à la baisse et de diversifier considérablement leurs approches conceptuelles et leurs théories en y intégrant notamment l'apport essentiel des autres sciences humaines (anthropologie, sociologie, logique, linguistique) mais également de nouveaux paradigmes directement issus de la philosophie.

C'est ainsi qu'Antonio Damasio, célèbre neurobiologiste américain, jeta un pavé dans la marre de la neurobiologie "pure et dure" en publiant ?dans les années 1990 et 2000 deux remarquables essais intitulés «  L’erreur de Descartes » et « Spinoza avait raison ». Dans ces ouvrages qui s’appuient sur des observations scientifiques rigoureuses, Damasio montrait à quel point les sensations, les émotions et les sentiments jouaient, à notre insu, un rôle déterminant dans nos prises de décisions, nos raisonnements et nos actions "rationnelles".

Selon Damasio et comme Spinoza en avait eu la géniale intuition, c'est bien avec tout notre corps que nous pensons, agissons et interprétons le monde qui nous entoure et selon la célèbre phrase de Spinoza, "Nul ne sait ce que peut le corps".

Il est intéressant de rappeler que le fondateur de la psychanalyse, Sigmund Freud, avait lui même une formation scientifique de haut niveau en neuropathologie et que, dans un essai prophétique, abandonné et retrouvé après sa mort, «L'Esquisse d'une psychologie scientifique» (1895) puis dans une célèbre lettre datée de 1898, Freud justifiait certes l'autonomie épistémologique et méthodologique des outils et concepts en gestation de la psychanalyse mais affirmait néanmoins sa conviction que ceux-ci se verraient un jour reliés et intégrés à un vaste cadre théorique concernant le fonctionnement et l'organisation biologique du cerveau et finiraient par être confirmés sur le plan expérimental par les progrès de la neurobiologie.

Aujourd'hui, même si cela gène à la fois certains psychanalystes et certains neurobiologistes "orthodoxes" et peu enclins au dialogue pluridisciplinaire, les neurosciences semblent confirmer de manière surprenante les concepts psychanalytiques, comme l'a montré le psychanalyste Gérard Pommier dans un excellent livre publié en 2004 et intitulé "Comment les neurosciences démontrent la psychanalyse".

Dans son essai, Pommier montre que la conscience du monde qui nous entoure ne peut prendre sens que par la "médiation du symbole". Il nous explique qu' "un souvenir reste inconscient, non lorsqu'il est oublié, mais lorsqu'un sujet ne parvient pas à en prendre la mesure", autrement dit à se l'approprier, non pour s'en libérer mais pour le dépasser et l'utiliser comme matériau dans un processus de construction personnel.

Mais sur quelles observations la neurobiologie peut-elle étayer le concept freudien d'inconscient ? Un premier élément de réponse est donné par la façon dont notre cerveau perçoit et traite les images subliminales. Plusieurs expériences ont clairement montré que la vision d'un film contenant des éléments que le spectateur n'a pas le temps de percevoir va avoir un impact spécifique et mesurable sur son comportement émotionnel. L'autre observation complémentaire de la première concerne le phénomène « d'amorçage ». Selon ce mécanisme, toute information, qu'elle soit perçue de manière consciente ou complètement inconsciente est en mesure d'avoir un effet  sur nos décisions et comportements ultérieurs.

Autre découverte étonnante : la mémoire implicite procédurale. Ce type de mémoire a été mis en évidence à l'aide d'expériences réalisées sur des sujets souffrant de pathologies particulières et notamment de cécité totale résultant d'une destruction de l'aire corticale visuelle. Ces sujets affirment ne rien voir mais pourtant ils sont capables de montrer du doigt avec une grande précision des points lumineux situés dans leur champ aveugle, ce qui démontre qu'ils peuvent traiter correctement des informations visuelles sans en avoir la moindre conscience !

Il faut également évoquer les expériences menées sur des sujets souffrant de prosopagnosie, un dysfonctionnement cérébral qui empêche de reconnaître les visages. Lorsque l'on présente à ces sujets des photos de proches, parents ou amis, ils sont incapables de les reconnaître. Mais, observation là encore révélatrice, si on leur demande « Quelle personne vous semble la plus sympathique", ils choisissent alors toujours la photo d'un de leurs proches !

Enfin, il y a quelques semaines, la théorie freudienne de l'inconscient a reçu une nouvelle et remarquable confirmation expérimentale grâce à une expérience, présentée à l'occasion du Congrès annuel de l'association américaine de psychanalyse qui aurait sans doute enthousiasmé Freud (Voir article).

Depuis plus de 40 ans, le Professeur Howard Shevrin, professeur de l'Université du Michigan, s'applique dans des expériences au protocole méthodologique rigoureux à tenter de démontrer la validité scientifique de la psychanalyse. Sa dernière expérience montre qu'il existerait bien un lien de causalité entre la théorie du « conflit inconscient » et les symptômes conscients ressentis par des sujets souffrant de troubles anxieux.

Dans un premier temps, une dizaine de patients souffrant de troubles anxieux ont suivi plusieurs séances dirigées par des psychanalystes. Ceux-ci ont alors pu identifier l'existence de conflits inconscients probablement à l'origine des troubles anxieux ressentis par ces patients. 

Dans un deuxième temps, les mots signifiants impliqués dans le conflit inconscient ont été choisis pour être utilisés comme stimuli verbaux du conflit inconscient. Ces stimuli verbaux ont ensuite été proposés aux patients par une technique subliminale durant moins d'un millième de seconde. Au cours de cette présentation des stimuli aux patients, les chercheurs ont enregistré soigneusement les modifications de leur activité cérébrale à l'aide d'électrodes.

Les chercheurs ont alors imaginé une méthode subtile qui vise à comparer l'effet des stimuli inconscients sur les stimuli des symptômes conscients. Ils ont présenté aux patients des stimuli du conflit inconscient juste avant les stimuli des symptômes conscients et ont enregistré la fréquence de l'onde alpha du cerveau observée à ce moment précis.

Résultat : il existe bien une nette corrélation, montrée par les enregistrements d'ondes alpha, entre stimuli inconscients et conscients, mais à condition que les stimuli du conflit inconscient soient présentés de manière subliminale.

« Ces résultats montrent de manière très convaincante que les conflits inconscients causent ou contribuent aux symptômes d'anxiété du patient » souligne le Professeur Shevrin qui voit dans cette expérience remarquable la preuve que la théorie psychanalytique est à présent pleinement accessible à la vérification expérimentale selon des méthodes scientifiques rigoureuses...

Le grand philosophe des sciences Karl Popper considérait que la psychanalyse n'était pas une discipline scientifique car elle n'était pas une théorie "testable" et "réfutable" et se présentait comme un discours autoréférent. Il semble que cette objection épistémologique majeure soit en train de tomber et que, comme le souhaitait Freud, la psychanalyse, sans perdre la spécificité conceptuelle ni la singularité discursive qui en font toute sa richesse, soit sur le point de s'articuler de manière féconde et cohérente aux structures neurobiologiques qui portent notre esprit et notre conscience sans jamais pouvoir les réduire à cette seule dimension objective et rationnelle. 

L'erreur conceptuelle, culturelle et philosophique aura finalement été de vouloir conférer à toute force à la théorie psychanalytique un statut ontologique radicalement incompatible et irréconciliable avec les approches scientifiques objectives, au demeurant fort diverses, proposées par les neurosciences et les sciences cognitives. Freud, dans les traces de Spinoza et de son "conatus" qui fait du désir l'affirmation absolue de notre puissance de vie, avait d'ailleurs parfaitement perçu ce défi intellectuel et conceptuel.

Cette convergence scientifique fonctionne d'ailleurs dans les deux sens et si les neurosciences semblent confirmer de manière remarquable la théorie psychanalytique et ses concepts, les avancées de la psychanalyse viennent enrichir en retour le cadre théorique des neurosciences. Ce rapprochement n'implique ni soumission, ni domination de la psychanalyse par rapport aux neurosciences.

Il ne conduit pas d'avantage à un vague syncrétisme sans substance ni cohérence mais dévoile plus fondamentalement une nouvelle construction intellectuelle en forme d'"Unitas Multiplex", comme dirait Edgar Morin, c'est-à-dire d'une infinie complexité et d'une indépassable humanité dans laquelle se coproduisent, s'articulent et se donnent sens, par la production et la médiation symbolique, l'objet et le sujet, le corps et l'esprit, l'homme et le monde. 

René TRÉGOUËT

Sénateur Honoraire

Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat 

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  • JP.Baquiast

    29/06/2012

    Peut-être pourrions nous ajouter que seul l'enfermement disciplinaire peut conduire aujourd'hui à opposer neurosciences et psychanalyse. Que ce soit pour des recherches théoriques ou pour des pratiques thérapeutiques, il est évident que tous les moyens permettant de comprendre le fonctionnement de l'individu humain en société, fonctionnement « normal » ou « pathologique » devraient être conjugués. Cela supposerait notamment de rapprocher l'observation des comportements et des formalisations langagières avec l'observation des mécanismes cérébraux et corporels correspondants, de plus en plus facilitée par l'imagerie et par l'étude des neuromédiateurs. Ajoutons qu'il faudrait conjuguer ces approches avec celles résultant de la simulation du psychisme sur des automates autonomes.

    Mais pour ce faire, il faudrait modifier progressivement la formation et les modalités de travail des chercheurs et des thérapeutes, afin de généraliser le travail en commun. Il faudrait aussi investir dans des espaces de travail pluridisciplinaires, notamment dans les CHU. On peut malheureusement craindre que les restrictions de crédit actuelles, dont souffre en premier la recherche fondamentale, n'encourage pas ces nécessaires rapprochements.

    Cela n'éliminera pas la pression pour ne rien changer de ceux qui, disons le mot, gagnent facilement de l'argent en exploitant les vieux mythes de la psychanalyse, ou de toute autre « psychothérapie » tirant sa force du pouvoir d'influence d'un « maître » sur un disciple.

  • JP.Baquiast

    29/06/2012

    Peut-être pourrions nous ajouter que seul l'enfermement disciplinaire peut conduire aujourd'hui à opposer neurosciences et psychanalyse. Que ce soit pour des recherches théoriques ou pour des pratiques thérapeutiques, il est évident que tous les moyens permettant de comprendre le fonctionnement de l'individu humain en société, fonctionnement « normal » ou « pathologique » devraient être conjugués. Cela supposerait notamment de rapprocher l'observation des comportements et des formalisations langagières avec l'observation des mécanismes cérébraux et corporels correspondants, de plus en plus facilitée par l'imagerie et par l'étude des neuromédiateurs. Ajoutons qu'il faudrait conjuguer ces approches avec celles résultant de la simulation du psychisme sur des automates autonomes.

    Mais pour ce faire, il faudrait modifier progressivement la formation et les modalités de travail des chercheurs et des thérapeutes, afin de généraliser le travail en commun. Il faudrait aussi investir dans des espaces de travail pluridisciplinaires, notamment dans les CHU. On peut malheureusement craindre que les restrictions de crédit actuelles, dont souffre en premier la recherche fondamentale, n'encourage pas ces nécessaires rapprochements.

    Cela n'éliminera pas la pression pour ne rien changer de ceux qui, disons le mot, gagnent facilement de l'argent en exploitant les vieux mythes de la psychanalyse, ou de toute autre « psychothérapie » tirant sa force du pouvoir d'influence d'un « maître » sur un disciple.

  • Mumen

    29/06/2012

    Appréciable, une telle approche de la psychanalyse, qui vient à point nommé redorer un blason bien mis à mal cette dernière décennie par quelques appareils critiques radicalement méchants - Le Livre Noir de la psychanalyse, et la suite par un Onfray peut être à court d'inspiration mais qui semble avoir de la hargne à revendre -.

    Je relève une erreur bibliographique : il n'y a pas un livre de Damasio avec ce titre, mais deux : "Spinoza avait raison" est paru dix ans après "L'erreur de Descartes".

    Mr Baquiast, je vous suis entièrement, sans doute avec Morin et d'autres, dans votre réflexion au sujet de l'enfermement disciplinaire et j'ajoute évidemment que cela concerne sans doute l'écrasante majorité de la recherche. Par contre je ne vous comprend pas dans votre dernier paragraphe. De quoi, de qui parlez vous ? C'est ambigu, pourquoi ces guillemets autour de psychothérapie ? Vous aussi cherchez un règlement de compte, ou bien je me trompe ?

  • TREGOUET René

    30/06/2012

    Merci d'avoir relevé cette erreur bibliographique et d'avoir décidé de la porter à ma connaissance.
    Je corrige sans retard cette erreur.

  • Jacques Van Rillaer

    15/07/2012

    Les spéculateurs sur la soi-disant démonstration expérimentale du freudisme font bien de lire ce qu’en pensent les psychanalystes les plus réputés dans les revues les plus cotées de leur discipline, le Journal of the American Psychoanalytic Association et l’International Journal of Psychoanalysis. Voir p.ex. :
    - S. Pulver, On the astonishing clinical irrelevance of neuroscience. Journal of the American Psychoanalytic Association, 2003, 51 : 755–772.
    - Rachel Blass et Zvi Carmeli (professeurs de psychanalyse à l’université hébraïque de Jérusalem) : The case against neuropsychoanalysis. On fallacies underlying psychoanalysis’s latest scientific trend and its negative impact on psychoanalytic discourse. International Journal of Psychoanalysis, 2007, 88 : 19–40.

    Ceux qui ne lisent pas l’anglais peuvent se contenter de l’article de l’éminent psychanalyste français Pierre Fédida : "Le canular de la neuropsychanalyse". La Recherche. Hors série, 2000, n°3.

    Enfin, pour lire une mise au point de la neuropsychanalyse par neurophysiologiste, docteur en sciences cognitives, voir :

    http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1547

  • R. Blass

    21/08/2012

    L'article de Blass et Carmeli a été traduit en français et peut être trouvé ici:
    Blass, R.B. and Carmeli, Z. (2008). PLAIDOYER CONTRE LA NEUROPSYCHANALYSE*. L'Anneé Psychanal. Int., 2008:11-35

  • R. Blass

    21/08/2012

    L'article de Blass et Carmeli a été traduit en français et peut être trouvé ici:
    Blass, R.B. and Carmeli, Z. (2008). PLAIDOYER CONTRE LA NEUROPSYCHANALYSE*. L'Anneé Psychanal. Int., 2008:11-35

  • Jacques Van Rillaer

    15/07/2012

    L’influence de stimuli subtils sur notre comportement est une vieille idée, reprise avec force par les béhavioristes. On la trouve déjà chez Leibniz.
    En 1884, à l'université Johns Hopkins, Peirce et Jastrow ont réalisé les premières expériences sur les perceptions subliminales (perceptions que nous enregistrons sans en prendre activement conscience), expériences qui seront suivies par des centaines d’autres.
    Dans les années 1950, les publicitaires ont voulu en tirer parti. L'expérience la plus célèbre est celle de James Vicary. En 1957, celui-ci révélait avoir mis au point une technique de vente révolutionnaire : l'insertion de messages subliminaux dans des films de cinéma. Il disait avoir intercalé, dans le film Picnic, deux messages : « Drink coca-cola » et « Eat popcorn ». Ces messages apparaissaient très brièvement, à tour de rôle, toutes les cinq secondes.
    Pour la suite de l’histoire, voir :

    http://icampus.uclouvain.be/claroline/backends/download.php?url=L1N1Ymxp...

    Pour un ouvrage qui fait une mise au point remarquable des travaux récents sur les conditionnements inconscients (et leurs limites !), voir :
    Olivier CORNEILLE (2010) Nos préférences sous influences. Wavre : Mardaga, 220 p.

    J. Van Rillaer
    Professeur émérite de psychologie
    Université de Louvain et Facultés universitaires St-Louis

  • Olivier Bousquet

    15/07/2012

    Pourquoi la neuro-psychanalyse ?

    Le stades du développement en psychanalyse ne se référent pas au développent cérébral.
    Ils se greffent plutôt sur les stades anal, phalique etc...

    Alors pourquoi aller chercher les résultats de la neuro-imagerie pour corroborer ce qui est contestable par d'autres sources, notamment celles mentionnées par le Professeur Jacques Van Rialler ?

    Il eut-été plus cohérent d'initier des cherches dans des correspondances avec la proctologie par exemple.

  • Botturi

    4/02/2013

    que les neurosciences confirment le rôle de l'inconscient, ou plutôt des inconscient n'a rien à voir avec la psychanalyse vision étriquée de l'inconscient réduit au seul refoulé sexuel. Freud n'a jamais inventé l'inconscient il n'a mis au point qu'une méthode d'investigation de l'inconscient. L'inconscient était un lieu commun à l'époque, il suffit de lire les grands auteurs contemporains comme Pierre Janet ou William James. En 1867 sortait une somme remarquable "Philosophie de l'Inconscient " d'Edouard von Hartmann, disponible soit sur le site Gallica de la B.N.F, soit dans sa nouvelle réédition française. Lire cet ouvrage rend falot les spéculations freudiennes sur l'Inconscient, Freud est en retrait vis à vis de Hartmann.
    Quant à "l'esquisse d'une psychologie scientifique" de Freud, il s'agit d'un ouvrage poussif, simplet qui aurait pu être écrit par un potache de terminale.

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