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Mieux comprendre les échanges cellulaires pour mieux combattre les maladies

Une équipe de recherche française associant différents laboratoires, dont l'unité " Membranes et fonctions cellulaires" (CNRS/UPMC/Institut Curie) a montré que la membrane plasmique ne servait pas qu’à isoler les cellules. Elle est aussi un lieu de passage entre intérieur et extérieur et un acteur clé du trafic intracellulaire, car c'est à partir de cette membrane que se forment les petites vésicules et les nanotubes dans lesquels sont empaquetés les messages à transporter d’un point à l’autre de la cellule.

L'équipe de Patricia Bassereau a notamment montré comment les protéines à domaine BAR, connues pour contrôler la courbure de la membrane, s’assemblent pour former ce que les chercheurs appellent un échafaudage moléculaire, qui permet de stabiliser des nanotubes. "La façon et la position où se nucléent ces échafaudages sur les nanotubes sont influencées par la manière dont les protéines déforment la membrane localement", explique la chercheuse. "Ensuite, nous avons exploré différentes compositions possibles d’échafaudage moléculaire. Ce qui nous a surpris c’est que les protéines n’ont besoin de recouvrir que 30 % à 40 % de la surface extérieure des nanotubes pour créer une structure rigide."

Garant d’une bonne communication au sein de l’organisme, le trafic entre cellules mais aussi au sein des cellules est perturbé dans de nombreuses pathologies et notamment dans les cellules cancéreuses. Ces moyens de communication peuvent aussi être détournés à des fins thérapeutiques, par exemple pour transporter des molécules jusqu’au noyau des cellules. Des domaines auxquels les recherches de l’équipe de Patricia Bassereau apportent un éclairage fort utile.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

PNAS

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