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Microchirurgie sans points de suture
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Un biopolymère dégradable créé par des chercheurs de l'Université de Sydney pourrait bientôt remplacer les sutures employées en microchirurgie du système nerveux. Le biofilm nommé Surgilux a été synthétisé à partir d'un biopolymère naturel extrait de l'exosquelette de crabes, la chitosane qui est réputée pour ses propriétés hypoallergiques et antibactériennes.
Le film placé sur la plaie chirurgicale est ensuite soumis à un rayonnement infra-rouge de type laser qui va le chauffer à une température d'environ 60°C. Les fibres de collagène des tissus et les chaînes structurales du chitosane sont libérées sous l'effet de la chaleur et se soudent pendant le refroidissement. Les tests menés sur des nerfs de rats ont montré des signes positifs de réparation permanente dans les six semaines suivant l'intervention chirurgicale. Le rayonnement employé n'endommage pas les cellules des tissus.
Les sutures peuvent être à l'origine d'infections post-opératoires et conduire à une cicatrisation inégale, et dans certains cas provoquent une fermeture incomplète de la plaie. Pour remplacer les points de suture traditionnels on utilise dans certains cas des colles et adhésifs médicaux. Les adhésifs commercialisés sont des composés de type gel parfois difficiles à appliquer et nécessitant un mélange préalable à l'utilisation, et les colles médicales efficaces -qui ont l'inconvénient d'être très toxiques- sont limitées aux usages externes. L'équipe scientifique envisage de développer une seconde génération de Surgilux qui incorporera des facteurs de croissance et peut-être des cellules souches.
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- Publié dans : Médecine
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