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Mélanome : des chercheurs dévoilent les mécanismes à l'origine de l'échec des chimiothérapies
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Des chercheurs de l'Inserm ont mis en évidence une partie des mécanismes à l'origine de l'échec de la plupart des chimiothérapies anti-mélanome. Publiés sur le site de la revue scientifique Genes & Development, mardi 7 juin, leurs travaux pourraient contribuer à l'élaboration de nouveaux traitements plus efficaces pour soigner ce type de cancer de la peau et réduire les risques de récidives.
Le mélanome malin est l'un des seuls cancers de la peau à ne jamais guérir intégralement. D'une façon générale, même les médicaments chimiothérapeutiques entraînent une guérison incomplète, souvent suivie de récidives fatales.
En détails, les médicaments chimiothérapeutiques ne tuent pas l'intégralité des cellules du mélanome. Celles qui survivent peuvent néanmoins entrer en sénescence, un programme présent dans l'ensemble des cellules normales qui permet d'empêcher la prolifération ces cellules "génétiquement instables", annonciatrices de tumeurs. De fait, la sénescence pourrait devenir une stratégie thérapeutique très intéressante. Néanmoins, les chercheurs de l'Inserm ont montré qu'elle pouvait en réalité être liée à l'échec thérapeutique du mélanome.
Les scientifiques révèlent que les cellules du mélanome deviennent sénescentes lorsqu'elles sont exposées aux médicaments de chimiothérapie, fabricant un sécrétome aux caractéristiques pro-invasives et pro-tumorigènes. Les cellules cancéreuses sont ainsi plus difficiles à supprimer, expliquant l'échec des chimiothérapies anti-mélanome.
Les chercheurs doivent désormais mettre en évidence la composition et le fonctionnement des différents acteurs du sécrétome pour élaborer de nouvelles cibles d'interventions thérapeutiques plus efficaces.
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