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Médecine régénérative : ce que la queue du lézard nous apprend…

Chacun sait que la queue du lézard repousse si on la coupe. Cette régénération naturelle est un exemple de mécanisme passionnant pour la médecine régénérative, tout comme l’est la capacité d’adhérence du gecko, même en milieu humide, pour de nouveaux dispositifs médicaux en contact avec les tissus ou les organes. Une étude du Translational Genomics Research Institute (TGen- Arizona), présentée dans la revue BMC Genomics, a identifié 3 minuscules interrupteurs génétiques ou microARN qui permettent cette régénération spontanée.

Alors que des centaines de gènes s’avèrent impliqués dans la régénération, ces 3 nouveaux microARN se montrent capables de contrôler un grand nombre de gènes en même temps, tels des chefs d'orchestre dirigeant des musiciens, explique l'auteur principal, le Docteur Kenro Kusumi, professeur de sciences de la vie au TGen.

Les auteurs souhaitent pouvoir appliquer ces nouvelles connaissances fondamentales à la régénération du cartilage dans les genoux, à la réparation de la moelle épinière chez les victimes d'accidents ou encore à la réfection des muscles lésés. Le besoin est là, il n’existe par exemple aujourd’hui aucun moyen de régénérer un cartilage du genou, chez un patient âgé, par exemple.

La recherche met en évidence une distribution asymétrique de ces microRNA dans les différentes parties de la queue du lézard, suggérant que chaque microARN a un rôle spécifique à jouer pour façonner chaque partie de la queue « un peu comme on façonne de la pâte à modeler » soulignent les chercheurs.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

BMC

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