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La médecine nucléaire pour détecter plus tôt la maladie d'Alzheimer

Le CHRU de Tours travaille sur une nouvelle méthode qui consiste à injecter des médicaments radioactifs pour diagnostiquer la maladie d’Alzheimer. En partenariat avec l’hôpital, le cyclotron de Tours fabrique des médicaments radiopharmaceutiques, qui, grâce au PET-scan, mettent en évidence la présence de plaques amyloïdes.

Plusieurs outils permettent de poser un diagnostic quand on soupçonne une maladie d’Alzheimer. Ils viennent en aide aux médecins qui interrogent le patient, réalisent un examen somatique (santé cardiovasculaire, nutrition, vue, ouïe) et neurologique, puis un bilan neuropsychologique. Dans les formes les plus complexes, des examens complémentaires peuvent être demandés : une ponction lombaire, qui mesure les niveaux de bêta-amyloïde, protéine qui s’agglutine dans le cerveau, et de protéine tau, qui se raréfie, une IRM ou un PET-scan.

Dans cette dernière indication, les médicaments radiopharmaceutiques sont de plus en plus utiles. Ils contiennent en effet des molécules radioactives qui sont censées se fixer sur un tissu particulier. A Tours, il s’agit de l’AV-45 (Amyvid), qui cible les plaques amyloïdes, une des caractéristiques de la maladie d’Alzheimer.

Comme le souligne le Professeur Denis Guilloteau, directeur de l’unité INSERM 930 « Imagerie et cerveau » : « Injecté à l’homme, cette substance peut entrer dans le cerveau et aller se fixer de manière très spécifique sur les plaques. Avec nos PET-scan, on est capable de détecter cette radioactivité, et donc ces plaques, sur de nombreux patients. »

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

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