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La maladie de Parkinson guérie chez le rat grâce à des cellules souches
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Des scientifiques américains ont réussi à faire disparaître les symptômes de la maladie de Parkinson chez des rats grâce à l'injection de cellules souches. La preuve que ces cellules sont capables de se transformer en neurones sécrétant de la dopamine, substance chimique cérébrale dont l'insuffisance est la caractéristique de cette affection.
Les chercheurs de l'école de médecine de Harvard et de l'hôpital Mac Lean, dans le Massachusetts, dont les travaux sont publiés dans les annales de l'Académie américaine des sciences (Proceedings of the National Academy of Sciences) ont montré que ces cellules injectées dans des cerveaux de rats endommagés avaient permis la disparition spontanée des symptômes de cette maladie neurologique. Selon le Docteurr Ole Isacson, premier auteur de cette nouvelle étude, si ces résultats étaient confirmés, des essais pourraient être menés sur l'homme d'ici cinq ans.
Pour mener leurs travaux, les scientifiques ont d'abord ''créé'' des rats parkisoniens, en injectant dans leur cerveau une toxine capable de détruire les neurones. Ils ont ensuite injecté des cellules souches embryonnaires, extraites au préalable d'une embryon de rat et capables de donner toutes sortes de cellules. Avant l'expérience, les rats parkinsoniens tournaient sans but dans leur cage, après avoir reçu une injection d'amphétamines. Neuf semaines plus tard, les cellules souches s'étaient transformées en neurones dopaminergiques (qui fabriquent de la dopamine) et les rats ne tournaient plus. D'autre part, l'imagerie cérébrale pratiquée sur eux a montré que le flux sanguin cérébral était restauré dans des zones du cerveau préalablement mortes du fait de la maladie de Parkinson.
De cause inconnue, la maladie de Parkinson est une maladie évolutive du système nerveux central qui survient le plus souvent après 50 ans et touche autant les femmes que les hommes. Le tremblement est le signe le plus fréquent. Présent chez les deux tiers des parkinsoniens, il est involontaire et se manifeste même au repos. Ces tremblements constituent un handicap social qui peut être très important. Les symptômes sont liés à une atteinte dans une zone du cerveau, le ''locus niger''. Cette altération entraîne un déficit de production de la substance chimique qui régule la motricité, la dopamine.
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- Publié dans : Médecine
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