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Maladie d'Alzheimer: une étude confirme la non-transmissibilité des protéines chez l'homme

On sait à présent que les protéines pathologiques liées à l'apparition et à la progression des maladies neurodégénératives sont capables de se propager d'une cellule à l'autre dans le cerveau des personnes atteintes mais il restait à vérifier si ces protéines anormales pouvaient se transmettre de l'animal à l'homme ou d'une personne à une autre.

L'étude menée par des chercheurs de l'Université de Pennsylvanie, en reprenant toutes les données existantes sur cette question est arrivée à la conclusion qu'il n'y avait aucune preuve suggérant que les agents responsables des maladies d'Alzheimer ou de Parkinson puissent se transmettre d'une personne à l'autre. John Q. Trojanowski, qui a dirigé cette étude, précise : "A présent que cette hypothèse est levée, nous devons désormais redoubler d'efforts pour trouver de nouveaux traitements qui bloquent la diffusion de ces protéines toxiques au niveau des cellules."

Afin de vérifier si ces protéines pourraient passer d'une personne à l'autre, l'équipe de chercheurs a analysé les données d'une cohorte de 7 700 patients qui avaient reçu l'hormone de croissance humaine à partir d'hypophyses de cadavres entre 1963 et 1985.

Au cours des années 1980, plus de 200 patients dans le monde ont été contaminés par des protéines-prion et ont développé la maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ), une maladie rare et invariablement fatale.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

LS

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