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Un lien génétique entre polyarthrite rhumatoïde et maladie de Huntington
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En étudiant les caractéristiques épigénétiques de la polyarthrite rhumatoïde (PR), des chercheurs américains ont découvert des voies de signalisation communes avec la maladie de Huntington.
Pour essayer de comprendre le rôle de l'épigénome dans la pathogenèse de la polyarthrite rhumatoïde, les chercheurs ont développé une méthode appelée EpiSig. Basée sur un algorithme et sur les technologies dites « omiques », elle permet d'identifier des régions génomiques ayant des profils similaires en une seule analyse et ainsi d'identifier les voies de signalisation impliquées dans le dysfonctionnement immunitaire.
Les analyses ont été réalisées sur des échantillons de synoviocytes fibroblastiques de patients atteints de PR, qui ont été comparés à un groupe contrôle (synoviocytes fibroblastiques de patients ayant de l'arthrose). Ces cellules de la membrane synoviale constituent une lignée cellulaire homogène et ont un rôle essentiel dans les problèmes articulaires rhumatoïdes.
Les modifications des histones, la chromatine, l'expression de l'ARN et la méthylation de l'ADN du génome entier ont pu être étudiées avec EpiSig. « Nous avons généré la plus grande collection d'épigénomes pour les synoviocytes fibroblastiques de PR et établi le premier paysage épigénomique global à haute résolution pour la PR », indiquent les auteurs.
Cette analyse a mis en évidence des voies de signalisation cellulaire de la PR déjà connues ou attendues, telles que les voies de signalisation de l'intégrine ou la signalisation de p53. Des résultats plus surprenants ont été obtenus, dont le plus important est la mise en évidence des voies communes entre la PR et la maladie de Huntington. « Il y a une multitude de gènes qui pourraient servir de cibles potentielles dans cette voie », soulignent les auteurs, qui ont mis en avant l'intérêt potentiel de la Huntingtin-interacting protein-1 (HIP1), une protéine déjà connue en oncologie.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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