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L’immunothérapie s’avère prometteuse dans le cadre du CBNPC de stade précoce
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Selon une nouvelle étude, l’immunothérapie est bénéfique chez les patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) de stade précoce. L’ajout de l’atézolizumab à la chimiothérapie adjuvante après la résection a entraîné une nette amélioration de la survie sans maladie (SSM).
L’immunothérapie est bénéfique pour les patients atteints d’un CBNPC de stade plus avancé. Le traitement de référence pour de nombreux patients atteints d’un CBNPC de stade IB-IIIA est globalement resté le même, malgré des avancées notables dans le cadre du traitement des formes plus avancées de la maladie.
Une analyse intermédiaire de l’essai IMpower010 de phase III impliquant des patients atteints d’un CBNPC de stade IB-IIIA a été réalisée. Après avoir fait l’objet d’une résection complète, 1 280 patients ont reçu jusqu’à 4 cycles de chimiothérapie adjuvante à base de platine. Parmi ces patients, 1 005 ont été affectés de manière aléatoire (1:1) pour recevoir 16 cycles d’atézolizumab toutes les 3 semaines ou les meilleurs soins de soutien.
Après un suivi médian de 32,8 mois, le risque de récidive ou de mortalité était significativement réduit avec l’atézolizumab, par rapport aux soins de soutien, chez les patients dont les tumeurs présentaient une expression du ligand 1 de mort programmée (Programmed Death Ligand 1, PD-L1) supérieure ou égale à 1 %. À 24 mois, le taux de SSM était de 74,6 % pour le groupe atézolizumab, contre 61 % pour le groupe des soins de soutien.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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