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L'exposition au DDT augmenterait le risque de maladie d'Alzheimer
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Une équipe regroupant des chercheurs de plusieurs universités américaines (Rutgers, Emory et Texas) vient de montrer, à partir des analyses de sang de 86 personnes malades et 79 sujets sains, l'existence d'un lien entre une forte exposition au DDT et un risque accru de maladie d'Alzheimer.
Selon ces travaux, les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer présenteraient en moyenne des taux de DDT dans le sang quatre fois plus importants que ceux observés chez les personnes saines. Des analyses biochimiques post-mortem réalisées sur les cerveaux des malades ont par ailleurs confirmé une concentration anormalement élevée de DDT.
Bien que cette substance soit interdite aux États-Unis depuis 1972, elle reste fortement utilisée dans de nombreuses régions du monde pour lutter contre le paludisme. Cette molécule mettant plusieurs décennies à se dégrader complètement dans l'environnement, il est probable qu'un certain nombre d'Américains aient pu en absorber sans le savoir, en consommant des produits cultivés dans des régions touchées par le paludisme.
Selon cette étude, la molécule active du DDT, le dichlorodiphényldichloroéthylène (DDE), pourrait participer à l'augmentation anormale de la production de protéines bêta-amyloïdes, un phénomène caractéristique chez les malades d’Alzheimer. À cet égard, l'étude montre d'ailleurs l'existence d'une corrélation entre le niveau de concentration de DDT dans le sang et la gravité des symptômes observés chez les malades.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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