Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Neurosciences & Sciences cognitives
L'activité intellectuelle régulière semble réduire ses risques de démence
- Tweeter
-
-
0 avis :
L'activité intellectuelle régulière d'une personne âgée paraît réduire ses risques de démence et notamment la survenance de la maladie d'Alzheimer, selon une longue étude menée sur le sujet, publiée jeudi aux Etats-Unis.La lecture, les jeux de réflexion, la pratique d'un instrument de musique, ainsi que la danse, ont été associés à un risque réduit de démence parmi les 469 personnes de plus de 75 ans suivies durant cette étude débutée il y a 21 ans, rapportent ses auteurs. La participation à l'une de ces activités une fois par semaine a réduit de 7 % le risque de démence au sein du groupe étudié, et ce risque a chuté de 63 % chez les personnes comptant au moins 11 jours par mois d'activité mentale, selon les travaux publiés dans le New England Journal of Medicine. Ses auteurs soulignent cependant que l'étude "ne signifie pas que des sujets intellectuellement moins actifs augmentent leurs risques de démence". Ils insistent aussi sur le caractère non représentatif de la population étudiée, constituée uniquement de personnes de plus de 75 ans, majoritairement blanches, "ce qui limite la généralisation de nos résultats", alors que la démence frappe une population générale de personnes de plus de 65 ans. Les chercheurs concluent prudemment que "s'il y a une relation de cause à effet, la participation à des activités de loisirs pourrait augmenter la réserve cognitive, retardant le déclenchement clinique ou pathologique de la démence". Alternativement, "la participation à des activités cognitives pourrait ralentir le processus pathologique de la maladie", ajoutent-ils. A l'appui de sa réflexion publiée dans un éditorial de la même revue, il cite une autre étude menée sur des religieuses et des journaux spirituels rédigés dans leur jeunesse. L'étude montrait, selon le psychiatre, que les religieuses utilisant la syntaxe la plus complexe au début de leur vie étaient aussi celles qui avaient le moins de risques d'être atteintes de démence à un âge avancé.
NEJM : http://content.nejm.org/cgi/content/short/348/25/2508
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Un atlas du cerveau humain d'une précision sans précédent
A l'issue d'un projet international pharaonique dirigé par le National Institutes of Health et connu sous le nom de Brain Research through Advancing Innovative Neurotechnologies (BRAIN), une carte ...
Le niveau d’éducation jouerait un rôle majeur dans la capacité de résilience mentale…
Selon une étude américaine de l’Université d’Etat de l’Ohio, plus d'éducation et moins de stress apparaissent comme les 2 facteurs clés de la résilience mentale chez les femmes plus âgées. Le ...
Pourquoi le cerveau humain est-il si gros ?
Les Humains sont dotés d’une capacité cérébrale supérieure à celle de nos cousins les singes ; il semblerait bien que, d’après une étude parue dans Science, cette différence soit le résultat d’un ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 118
- Publié dans : Neurosciences & Sciences cognitives
- Partager :