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Immortels après 105 ans ?
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Une équipe de chercheurs italiens et américains a découvert l'existence "d'un plateau dans la mortalité humaine". Rompant avec la théorie dominante depuis deux siècles, ils assurent qu’à partir de 105 ans, le risque de mourir cesse d’augmenter pour devenir constant.
Pour en mesurer l’ampleur, il faut savoir qu’en 1825, le mathématicien britannique Benjamin Gompertz a modélisé le taux de mortalité humaine. Selon sa loi, le risque de mourir suit une fonction exponentielle. Autrement dit, plus on avance en âge, plus ce risque augmente. Ce modèle a servi aux démographes, mais aussi aux assureurs ou encore aux médecins travaillant sur la croissance des tumeurs. Pourtant, depuis quelques années, ce principe a été sérieusement remis en cause. Des biologistes ont en effet découvert que des levures, des vers ou encore des insectes ne semblaient pas suivre cette distribution. Qu’en était-il alors des humains ?
Ces chercheurs se sont appuyés sur les données italiennes. Ils ont analysé la trajectoire individuelle des 3 836 personnes âgées d’au moins 105 ans, observées entre 2009 et 2015. Près des trois quarts d’entre elles sont mortes pendant l’étude, un quart étaient encore vivantes au 31 décembre 2015. Les hommes ne constituaient que 12 % de l’échantillon.
Les scientifiques ont mis en évidence l’augmentation de la taille des cohortes au fur et à mesure que les années passaient, ce qui confirme la croissance du nombre de centenaires ou de super-centenaires (110 ans). Ils concluent qu’à partir de 105 ans la probabilité de mourir dans l’année plafonne à 0,475. Autrement dit, à partir de cet âge, un vivant garde 47,5 % de chances de mourir dans les douze mois. Son espérance de vie, au lieu de diminuer chaque année, semble donc se stabiliser à 1,55 ans…
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Biologie & Biochimie
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