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Identification d'un gène responsable des accidents vasculaire cérébraux
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Des chercheurs islandais annoncent avoir identifié un gène impliqué dans la survenue des accidents vasculaires cérébraux (AVC), troisième cause de décès dans les pays développés, à l'origine de 160.000 morts chaque année aux Etats-Unis. Selon les chercheurs de deCODE Genetics, une société basée à Reykjavik, les personnes qui possèdent ce gène présentent un risque trois à cinq fois plus élevé de développer un accident vasculaire cérébral que le reste de la population. Leurs travaux sont publiés lundi dans le journal "Nature Genetics". L'AVC est une lésion du cerveau due à une hémorragie ou, au contraire, à l'obstruction brutale d'une artère. En fonction de la taille de la lésion, les conséquences sont plus ou moins graves: malaise passager, paralysie, coma. En France, quelque 120.000 personnes sont concernées chaque année. La découverte islandaise ne conduira pas à la mise au point de traitements dans l'immédiat, ont averti les chercheurs. Toutefois, le gène baptisé PDE4D, fabrique une enzyme qui peut, à terme, être la cible de certains médicaments, un espoir dans la mise au point de nouveaux traitements. La firme pharmaceutique suisse F. Hoffmann-La Roche Ltd. procède déjà à des essais sur des rats pour déterminer dans quelle mesure certaines molécules pourraient être utilisées chez l'homme. Ces molécules testées appartiennent à une famille de médicaments déjà utilisée, mais dans d'autres indications. Le plus connu est le Viagra, prescrit pour traiter les problèmes d'impuissance. La société deCODE a signé un contrat de recherche de 200 millions de dollars en 1998 avec la société Roche dans le but de localiser les gènes responsables des maladies les plus courantes, notamment les gènes de l'accident vasculaire cérébral. L'étude a été menée sur plusieurs centaines d'Islandais, qui avaient déjà été victimes d'un AVC. La correspondance génétique la plus solide a été retrouvée avec le gène PDE4. Selon les chercheurs, il n'existe pas de variant génétique qui soit corrélé à l'AVC. Toutefois trois protéines différentes codées par le gène sont retrouvées en plus petite quantité chez les gens atteints. Un résultat qui souligne la subtilité du gène.
AP : http://fr.news.yahoo.com/030922/5/3epek.html
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- Publié dans : Médecine
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roulet
12/10/2015je suis victime d un avc depuis 13 ans maitenant j ai eu mon avc a l age de 31ans mon fils avait 3 ans j ai perdu mon travail mon mari est parti depuis 2007 donc je suis divorcee mon travail aujoud hui est la reeducation je reviens de loin jai tout reapris