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Un gène double le risque d’arrêt cardiaque
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Un gène susceptible de majorer le risque d’arrêt cardiaque vient d’être identifié par une vaste équipe internationale, dirigée par Sumeet S. Chugh (Los Angeles). Les chercheurs ont réalisé une association à partir de la totalité du génome chez plus de 4 400 sujets ayant eu un arrêt cardiaque. Les données ont été confrontées à celles de plus de 30 000 témoins indemnes. Il s’agissait d’individus ayant tous des ancêtres européens. Le travail a été mené en deux étapes, la première sur, respectivement, 1 283 et plus de 20 000 sujets ; la seconde, sur le reste des deux cohortes, était destinée à la confirmation.
Il existe une forte association entre une région du génome encore jamais impliquée dans l’arrêt cardiaque, le locus BAZ2B. Les porteurs de la mutation ont un risque multiplié par 1,92. Le gène contient 3 gènes jamais mis en relation avec une pathologie cardiaque.
Les chercheurs ont tiré profit de leur vaste étude pour tenter de mettre en évidence d’autres variations impliquées dans les modifications de l’ECG associées à l’arrêt cardiaque brutal (espaces QT, QRS et RR). De fait les gènes qui favorisent l’allongement des espaces QT et QRS sont aussi associés à un risque d’arrêt cardiaque.
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