Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Neurosciences & Sciences cognitives
Une étude confirme un risque de suicide accru lié aux antidépresseurs
- Tweeter
-
-
0 avis :
Une étude menée sur près de 2.800 adultes et enfants britanniques confirme que les patients sont susceptibles d'avoir des tendances suicidaires lorsqu'ils sont au début d'un traitement par antidépresseurs.L'étude, qui a porté sur quatre médicaments, a découvert que les pensées suicidaires ou les tentatives de suicide sont quatre fois plus susceptibles de se produire dans les dix premiers jours du traitement qu'après trois mois. Les suicides sont presque 40 fois plus répandus au début du traitement, bien que "seulement" 17 aient été recensés dans l'étude, tous chez des patients de plus de 19 ans.Mais il est peu probable que l'étude tranche le débat sur le fait de savoir si ce sont les médicaments eux-mêmes qui sont responsables de l'augmentation du risque de suicide. Menée par les Dr Herschel et Susan Jick et James Kaye, de l'université de Boston, elle est publiée dans le "Journal of the American Medical Association" daté de mercredi.Les sceptiques affirment que de nouveaux traitements comme le Paxil et le Prozac, qui augmentent l'activité dans le cerveau de la sérotonine, un régulateur de l'humeur, sont particulièrement risqués pour les enfants.Certains proches de personnes qui se sont suicidées mettent en cause les antidépresseurs. Les autorités britanniques de la santé estiment que la plupart des traitements affectant la sérotonine ne conviennent pas aux enfants.Aux Etats-Unis, les autorités de contrôle pharmaceutique et alimentaire (FDA) ont demandé en début d'année aux fabricants de dix antidépresseurs d'ajouter ou de renforcer les mises en garde liées au risque de suicide sur l'étiquetage.
AP http://fr.news.yahoo.com/040721/5/3z4do.html
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :

Décrypter le langage des neurones pour mieux soigner grâce au cerveau virtuel
Le cerveau humain est constitué de réseaux de neurones qui communiquent entre eux et dont les modifications peuvent expliquer l’apparition des troubles neurologiques. Par exemple, lorsque survient ...

Cerveau : réactiver le bon circuit pour rétablir le bon comportement
Pouvoir réactiver certaines fonctions cognitives essentielles, en particulier en cas de maladie d’Alzheimer, est un objectif vital, poursuivi par de nombreuses équipes de recherche. Ces ...

Dépression et démence sont liées chez les personnes âgées
Selon une étude britannique, chez les personnes âgées, dépression et démence pourraient être liées. Les scientifiques avancent deux explications possibles : soit la dépression augmente le risque de ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 135
- Publié dans : Neurosciences & Sciences cognitives
- Partager :