Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Une étude américaine démontre que les mesures de confinement sont indispensables
- Tweeter
-
-
0 avis :
Une étude américaine, dirigée par Lauren Ancel Meyers, professeure de biologie à l'Université du Texas à Austin (Etats-Unis), est parvenue à mesurer l'intervalle sériel du virus, c'est-à-dire la durée nécessaire à l'infection pour se propager au sein de la population. Les chercheurs se sont focalisés sur le temps que prennent les symptômes pour apparaître chez deux individus atteints du virus – la personne qui en infecte une autre, et celle qui est infectée. Résultat : l'intervalle sériel moyen pour le nouveau coronavirus en Chine est de quatre jours.
Pour parvenir à ces résultats importants, les chercheurs ont travaillé sur 450 cas d'infection recensés dans 93 villes chinoises. S'appuyant sur ces données, ils ont constaté que les personnes n'ayant pas de symptômes peuvent quand même transmettre le virus. Ce serait le cas, selon l'étude, pour 10 % des patients, qui ont été infectés par des personnes contaminées par le virus, mais qui ne présentent encore aucun symptôme de la maladie.
L'étude précise que "Ce coronavirus pourrait se répandre comme la grippe, ce qui signifie que nous devons agir rapidement et fortement pour lutter contre cette menace, ce qui veut dire prendre des mesures de contrôle très strictes, y compris l'isolement, la mise en quarantaine, la fermeture des écoles, les restrictions de voyage et l'annulation des rassemblements de masse".
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Les métallodrogues, une nouvelle arme thérapeutique contre les virus
Des scientifiques de l'Université de Hong Kong ont confirmé l’efficacité d’une nouvelle stratégie antivirale pour le traitement du COVID-19 : des métallodrogues déjà disponibles pour traiter ...
Les hommes auraient trois fois plus de risques de développer une forme grave de Covid-19
Des scientifiques de l’Université du Cap, en Afrique du Sud, et de l’University College London, ont réalisé une méta-analyse afin de déterminer si le sexe pouvait être un facteur de risque ...
Le méta-ADN : des structures micrométriques à base d’ADN
Depuis quelques années, généticiens et biochimistes ont développé des méthodes robustes de synthèse de longs brins d’ADN, avec un contrôle parfait de la succession des nucléotides, leurs briques ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 0
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :