Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Neurosciences & Sciences cognitives
Epilepsie et autisme : une base génétique commune ?
- Tweeter
-
-
1 avis :
Une étude de l’hôpital universitaire de Linköping (Suède) a montré que le fait d'avoir un proche parent atteint d’épilepsie est associé à un risque accru d’autisme. Ces travaux établissent précisément un risque d’autisme accru chez les frères et sœurs et les fils et filles de personnes atteintes d’épilepsie. Des données présentées dans la revue Neurology qui suggèrent des liens génétiques étroits entre les deux maladies.
Le Docteur Helène E.K. Sundelin et son équipe ont examiné les données de 85.201 personnes atteintes d’épilepsie, ainsi que celles de tous leurs frères et sœurs (soit 80.511 personnes) et de leurs descendants (soit 98.534 personnes). Chaque personne atteinte d’épilepsie a été comparée à 5 témoins exempts d’épilepsie, appariés pour l’âge. Les frères, sœurs et enfants des personnes épileptiques ont également été comparés avec les frères et sœurs et enfants de témoins non épileptiques.
Au cours des 6 années de suivi de l’étude, 1.381 participants souffrant d’épilepsie et 700 participants sans épilepsie ont été diagnostiqués avec l’autisme. Cela suggère que les personnes atteintes d’épilepsie ont un risque très accru d’être diagnostiquées avec l’autisme (1,6 % vs 0,2 %). Cette étude révèle une augmentation de risque de 63 % de développer l’autisme chez les frères et sœurs et enfants des personnes atteintes d’épilepsie.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :

Un lien entre temps passé sur le Net et dégradation de la santé mentale chez les jeunes
Une étude austro-espagnole s'est intéressée au lien entre l'évolution de la santé mentale chez les jeunes et le déploiement de la fibre optique dans le pays. Dans l’étude, la chercheuse Esther ...

Autisme : comprendre l’origine neuronale du lien social
On considère aujourd'hui que, dans les pays développés, un enfant sur 36 développe un trouble autistique, et un tiers de cette population présente un risque de déficience cognitive. « Chez les ...

Cerveau : réactiver le bon circuit pour rétablir le bon comportement
Pouvoir réactiver certaines fonctions cognitives essentielles, en particulier en cas de maladie d’Alzheimer, est un objectif vital, poursuivi par de nombreuses équipes de recherche. Ces ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 300
- Publié dans : Neurosciences & Sciences cognitives
- Partager :
J.T.
18/10/2016le gène TSHZ3 impliqué dans l'autisme :
- http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=15610