Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Un dysfonctionnement dans la communication des neurones serait impliqué dans la trisomie 21
- Tweeter
-
-
0 avis :
Des chercheurs américains de l'Université de Wisconsin-Madison ont réussi, par génie génétique, à transformer des cellules de peau de patients atteints du syndrome de Down (Trisomie 21) en cellules-souches induites.
Une fois obtenues, ces cellules ont été cultivées pour qu’elles puissent se transformer en neurones. « Même si le syndrome de Down est très fréquent, nous en savons encore peu sur ce qui se passe dans le cerveau des malades et ces nouvelles cellules vont nous aider à y voir plus clair pour comprendre le développement précoce du cerveau », explique Anita Bhattacharyya, auteure de l’étude.
En observant l'évolution de la formation des neurones, les chercheurs ont constaté que ceux-ci établissaient moins de connexions entre eux. En moyenne, le nombre de synapses est en effet réduit de 40 % par rapport à un sujet normal.
Ces travaux ont également montré la présence d'un niveau élevé de stress oxydatif dans ces neurones. Ce phénomène est provoqué par les radicaux libres, résultant du fonctionnement métabolique de l’organisme.
Ce stress étant impliqué dans le processus de vieillissement, la trisomie 21 se manifeste par des symptômes qui pourraient avoir la même cause.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :

La forme physique déterminante dans le pronostic du cancer
Une vaste étude internationale montre que des interventions de renforcement musculaire peuvent diminuer la mortalité chez les patients atteints de cancer à stade avancé. De plus en plus d’études ...

Détecter les bactéries dans les liquides à l’aide d'un simple gel
Les bactéries sont responsables d’infections, de maladies et parfois de décès. Pour limiter ces risques, il est essentiel de pouvoir les détecter, mais certains tests sont techniques et fastidieux, ...

Une thérapie génique prometteuse dans le traitement d’une maladie musculaire génétique rare
Des chercheurs et chercheuses de l’Inserm, du CNRS et de l’Université de Strasbourg, au sein de l'Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (IGBMC), ont réalisé une avancée ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 348
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :