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Diagnostic du cancer ovarien : percée majeure

Une percée «majeure» visant à faciliter le diagnostic du cancer ovarien, et ce faisant son traitement, vient d'être faite par une équipe de chercheurs de l'Université de Sherbrooke (UdeS).

Cette découverte, publiée dans la revue scientifique Cancer Research au sujet des travaux de l'équipe du professeur Sherif Abou Elela, est la première émanant de la Plate-forme de RNomique Génome Québec et UdeS, inaugurée en novembre 2006. Le groupe de ce professeur du département de microbiologie et infectiologie est associé à la faculté de médecine et des sciences de la santé (FMSS).

«C'est vraiment majeur comme découverte. C'est le premier exemple de résultat des travaux que notre équipe mène à notre laboratoire de génomique fonctionnelle sur l'ARN plutôt que l'ADN. Et ces nouveaux marqueurs moléculaires qu'on a découverts vont pouvoir être appliqués pas juste face au cancer de l'ovaire mais pour d'autres cancers», a résumé à La Tribune le professeur Abou Elela.

Au bout du compte, c'est d'arriver à établir le plus rapidement possible le diagnostic et d'y consacrer le traitement approprié. «Le problème actuellement avec le cancer de l'ovaire, c'est qu'il n'existe pas de dépistage fiable. Quand c'est découvert, c'est souvent trop tard», rappelle le chercheur, entouré d'une équipe d'une trentaine de personnes.

De fait, le cancer de l'ovaire, qui touchera une femme sur 70 au cours de va vie, est le plus mortel de toutes les formes de cancer gynécologique, y compris le cancer du col de l'utérus ou de l'endomètre. Près des deux tiers (environ 70 pour cent) des cas de cancer de l'ovaire sont diagnostiqués à un stade avancé car les symptômes sont très généraux et non spécifiques. Il en résulte que les chances de survie sur un horizon de cinq ans sont d'à peine 20 pour cent.

CP

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