Vivant
Découverte d'une nouvelles molécule dans des cellules de la rétine
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Des travaux menés indépendamment sur une espèce de grenouille d'Afrique et sur des souris aveugles amènent aujourd'hui les scientifiques à modifier leur conception, vieille d'un siècle, du fonctionnement de la vision chez les êtres vivants. Un chercheur de l'Uniformed Services University de Bethesda (Maryland) vient en effet de découvrir dans la peau de certaines grenouilles une molécule sensible à la moindre variation de la lumière. Baptisée "melanospin", cette molécule est une protéine capable de convertir les photons en signaux électrochimiques. De leur côté, des chercheurs de l'Imperial College de Londres, de la Harvard Medical School et de Brown University avaient constaté précédemment que des souris aveugles, tout comme certains êtres humains privés de la vue, pouvaient régler leur horloge biologique sans l'aide des cônes et des bâtonnets de la rétine. Lancée pour trouver le melanospin dans les bases de données génétiques existantes, une recherche vient de révéler la présence d'infimes quantités de cette protéine dans des cellules de la rétine, qui plus est associées au noyau suprachiasmatique responsable du réglage de l'horloge biologique.
NYT 08/02/02 :
http://www.nytimes.com/2002/02/08/health/08CLOC.html
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- Publié dans : Médecine
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