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Covid-19 : deux études de l'Institut Pasteur, riches d'enseignements…
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Dans deux études complémentaires très attendues, publiée le 23 avril, les chercheurs de l'Institut Pasteur expliquent avoir testé 661 habitants de Crépy-en-Valois (Oise) grâce à des tests sérologiques, ce qui leur a permis de détecter des anticorps, témoins d'une infection passée.
Selon ces travaux, ces anticorps étaient encore présents deux mois après la première infection. "Or, à notre connaissance aucune personne parmi celles qui ont été infectées n'est retombée malade", souligne le Professeur Arnaud Fontanet, qui a dirigé ces études. Ces résultats, qu'il faudra confirmer par d'autres études, semblent donc renforcer l'hypothèse selon laquelle les anticorps confèrent bien une immunité, même s'il reste impossible, pour l'instant, d'en connaître la durée exacte.
Parmi les 661 personnes reliées au lycée (où un enseignant décédé fin février était le premier mort français du coronavirus) et testées fin mars, 26 % d’entre elles avaient été infectées : 41 % de celles fréquentant le lycée et seulement 11 % de leurs proches. Au moins 17 % de personnes étaient asymptomatiques. Ces résultats confirment que l’immunité collective ne pourra pas être atteinte rapidement dans la population.
Ces études nous apprennent également que les personnes hospitalisées sont plus âgées : elles ont 49 ans en moyenne, contre 18 ans chez les personnes non hospitalisées ; autre enseignement, le taux de pénétration du virus est similaire chez les femmes et les hommes.
L'étude révèle également deux symptômes majeurs permettant d’identifier qu’une personne a été contaminée : 84,7 % des personnes ayant eu une perte d’odorat et 88,1 % ayant eu une perte du goût sont infectées.
L'étude souligne enfin que le risque d’être infecté au sein du domicile passait de 9 % à 17 % pour les parents si le lycéen était infecté, et de 3 % à 21 % pour la fratrie si le lycéen était infecté.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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