Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Neurosciences & Sciences cognitives
Un cerveau jamais au repos
- Tweeter
-
-
0 avis :
Vous êtes à moitié endormi sur une chaise longue, un journal est posé sur votre jambe. Soudain, une mouche atterrit sur votre bras. Vous attrapez le journal pour écraser l'insecte. Que s'est-il passé dans votre cerveau à l'arrivée de la mouche ?
Pendant longtemps, les neuroscientifiques ont cru que l'activité cérébrale d'un sujet endormi n'était rien d'autre qu'un bruit de fond, à l'instar de la « neige » qui emplit un écran de télévision à l'arrêt des programmes. Au moment où la mouche se pose sur le bras du dormeur, le cerveau concentrerait son énergie avec un objectif : écraser l'insecte.
Mais de récentes données en neuro-imagerie ont révélé que le cerveau d'une personne au repos reste actif. Quand on est au repos - quand on somnole, durant le sommeil ou une anesthésie - certaines régions cérébrales continuent à communiquer. Et l'énergie consommée par cette messagerie active - c'est le mode cérébral par défaut - est à peu près 20 fois supérieure à celle utilisée par le cerveau lorsqu'il réagit consciemment à une mouche. La plupart de nos actes - s'asseoir ou prononcer un discours - interrompent le mode par défaut du cerveau.
La découverte d'un nouveau système cérébral, le réseau du mode par défaut, a permis de préciser le fonctionnement du cerveau au repos. On ignore encore le rôle exact de ce réseau dans l'organisation de l'activité cérébrale, mais on pense qu'il orchestre la façon dont le cerveau organise les souvenirs et coordonne les systèmes cérébraux qui participent à la programmation des tâches.
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Le cerveau des calmars se développe de façon similaire au cerveau humain
Les céphalopodes sont connus pour leurs étonnantes capacités : ils peuvent par exemple se camoufler habilement dans leur environnement, utiliser des outils pour résoudre des problèmes, bénéficient ...
Une neuro-puce pour gérer les troubles du cerveau
Mahsa Shoaran, du Laboratoire de neurotechnologies intégrées de la Faculté des sciences et techniques de l’ingénieur, a travaillé avec Stéphanie Lacour du Laboratoire d’interfaces bioélectroniques ...
Les pensées peuvent modifier le sens du toucher
Une remarquable étude allemande réalisée par des chercheurs de l'Université de la Ruhr à Bochum a montré que notre fonctionnement cérébral peut, dans certaines conditions, modifier notre perception ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 170
- Publié dans : Neurosciences & Sciences cognitives
- Partager :