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Un cerveau jamais au repos
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Vous êtes à moitié endormi sur une chaise longue, un journal est posé sur votre jambe. Soudain, une mouche atterrit sur votre bras. Vous attrapez le journal pour écraser l'insecte. Que s'est-il passé dans votre cerveau à l'arrivée de la mouche ?
Pendant longtemps, les neuroscientifiques ont cru que l'activité cérébrale d'un sujet endormi n'était rien d'autre qu'un bruit de fond, à l'instar de la « neige » qui emplit un écran de télévision à l'arrêt des programmes. Au moment où la mouche se pose sur le bras du dormeur, le cerveau concentrerait son énergie avec un objectif : écraser l'insecte.
Mais de récentes données en neuro-imagerie ont révélé que le cerveau d'une personne au repos reste actif. Quand on est au repos - quand on somnole, durant le sommeil ou une anesthésie - certaines régions cérébrales continuent à communiquer. Et l'énergie consommée par cette messagerie active - c'est le mode cérébral par défaut - est à peu près 20 fois supérieure à celle utilisée par le cerveau lorsqu'il réagit consciemment à une mouche. La plupart de nos actes - s'asseoir ou prononcer un discours - interrompent le mode par défaut du cerveau.
La découverte d'un nouveau système cérébral, le réseau du mode par défaut, a permis de préciser le fonctionnement du cerveau au repos. On ignore encore le rôle exact de ce réseau dans l'organisation de l'activité cérébrale, mais on pense qu'il orchestre la façon dont le cerveau organise les souvenirs et coordonne les systèmes cérébraux qui participent à la programmation des tâches.
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- Publié dans : Neurosciences & Sciences cognitives
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