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CEA

Un acteur clef de la recherche technologique

Acteur majeur de la recherche, du développement et de l'innovation, le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives intervient dans quatre grands domaines : les énergies bas carbone, la défense et la sécurité globale, les technologies pour l’information, et les technologies pour la santé.
Pour être au plus haut niveau de la recherche, le CEA compte plusieurs atouts : une culture croisée ingénieurs-chercheurs, propice aux synergies entre recherche fondamentale et innovation technologique ; des installations exceptionnelles (supercalculateur, réacteurs de recherches, grands instruments de la physique, lasers de puissance…) ; enfin, une forte implication dans le tissu industriel et économique.
Le CEA est implanté sur 10 centres répartis dans toute la France. Il développe de nombreux partenariats avec les autres organismes de recherche, les collectivités locales et les universités. A ce titre, le CEA est partie prenante de la mise en place d’alliances nationales coordonnant la recherche française dans les domaines de l'énergie (ANCRE), des sciences de la vie et de la santé (AVIESAN), des sciences et technologies du numérique (ALLISTENE) et des sciences de l'environnement (AllEnvi).
Par ailleurs, une importance particulière est portée à l’enseignement et à l’information du public, afin de favoriser le transfert des connaissances et le débat sciences / société.
Reconnu comme un expert dans ses domaines de compétences, le CEA est pleinement inséré dans l’espace européen de la recherche et exerce une présence croissante au niveau international.

Une variété de programmes articulés autour de trois grands axes :

Les énergies bas carbone :
La satisfaction des besoins en énergie constitue un enjeu international majeur : disposer de formes d’énergie compétitives, sûres et propres, en particulier non émettrices de gaz à effet de serre, tel est l’objectif que poursuit le CEA à travers ses recherches et développements sur les énergies bas carbone.
En appui aux industriels, le CEA cherche à optimiser le parc actuel des réacteurs nucléaires et à mettre au point des solutions techniques pour la gestion des déchets radioactifs. A ce titre, il construit à Cadarache un nouveau réacteur d’irradiation, le réacteur Jules Horowitz (RJH).
Il participe aux programmes de recherches internationaux sur les réacteurs et combustibles nucléaires du futur qui assureront une production à la fois plus économique, plus sûre et générant moins de déchets. Le CEA a ainsi été mandaté par le Gouvernement pour construire, à l’horizon 2020, un prototype de réacteur rapide de 4ème génération, ce qui constitue un défi très ambitieux vers un nucléaire durable et encore plus sûr. Le CEA conduit aussi des programmes sur l’impact sanitaire et environnemental de l’énergie nucléaire.
Les recherches du CEA soutiennent également l’essor des nouvelles technologies pour l’énergie : hydrogène, énergie solaire (photovoltaïque) et bâtiment à faible consommation d’énergie, technologies pour le stockage de l’énergie et nanomatériaux, biocarburants de deuxième et troisième génération ...
La fusion thermonucléaire, dont la maîtrise pourrait permettre dans l’avenir de disposer d’une source quasi infinie d’énergie, est également au coeur de ses recherches. Le CEA est ainsi fortement impliqué dans le projet international du réacteur expérimental ITER.
En amont des recherches et développements sur les énergies, il conduit différents programmes dans les domaines des matériaux, de la chimie et des interactions rayonnement-matière.

Les technologies pour l’information, les technologies pour la santé :
Intervenant en appui de la politique nationale d’innovation industrielle, le CEA dispose d’une recherche technologique de haut niveau dans le domaine des micro et nanotechnologies. Les applications industrielles de ces recherches concernent notamment les télécommunications et les objets communicants. Il exerce également ses compétences dans les domaines de la robotique, de la réalité virtuelle et des technologies logicielles : systèmes embarqués et interactifs, capteurs et traitement du signal.
Grâce aux compétences qu'il a développées dans les biotechnologies et les technologies nucléaires pour la santé (marquage biomoléculaire, imagerie médicale), le CEA est également un acteur de la recherche médicale. Il s’appuie notamment sur des grandes plates-formes - NeuroSpin pour l’imagerie cérébrale à très haut champ et MirCen pour l’imagerie clinique -, et sur les centres nationaux de séquençage (Génoscope) et de génotypage (CNG) rassemblés dans l’Institut de génomique d’Evry.
Ces programmes appliqués s’appuient sur des recherches de base en nanophysique et ingénierie moléculaire, sciences des matériaux et cryotechnologies.

Au service de la Défense et de la sécurité globale :
Le maintien sur le long terme de la capacité de dissuasion française est un enjeu majeur où le CEA a une responsabilité essentielle. Ses missions couvrent toutes les étapes de la vie des têtes nucléaires qui équipent les avions et les sous-marins lanceurs d'engins. A la suite de l’arrêt des essais nucléaires, le CEA a mis en oeuvre le programme Simulation, qui s’appuie sur d’importants moyens expérimentaux et de calcul (Airix, Laser Mégajoule, Supercalculateur Tera). En 2010, l’intégration au CEA du Centre d’études de Gramat (Lot) permet de renforcer l’expertise en matière de détonique et d’électromagnétisme.
Le CEA est également responsable de la conception et de la maintenance des réacteurs de propulsion nucléaire (sous-marins, porte-avions).
Depuis les événements du 11 septembre 2001, le CEA a renforcé ses moyens d’évaluation et de prévention face aux menaces nucléaires radiologiques, biologiques et chimiques.
Enfin, il intervient dans les instances nationales et internationales, où il contribue à la surveillance du respect des traités internationaux tels que le Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (TICE).

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