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Une carence en vitamine A impliquée dans le déclin cognitif et la maladie d’Alzheimer
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Des recherches menées conjointement par des chercheurs chinois (Université de Chongqing) et canadiens (Université de la Colombie-Britannique) ont montré, sur l'animal, qu’en cas de carence en vitamine A, les rongeurs sont davantage affectés par la formation de plaques amyloïdes, caractéristiques de la maladie d’Alzheimer, et par des troubles cognitifs, concernant en particulier la mémoire.
Ces chercheurs ont ensuite procédé à des prélèvements de sang sur des seniors résidant en maison de repos et de soins. Le taux de vitamine A a été croisé avec les résultats à des tests cognitifs (mémoire, raisonnement, attention, résolution de problèmes…). Un quart de ces personnes (26 %) affichaient une carence marginale en vitamine A et environ une sur dix (13 %) un déficit marqué. L'analyse montre que les performances aux tests cognitifs sont moins bonnes lors d'une insuffisance en vitamine A, ce qui revient à dire que « le déclin cognitif est plus important en cas de taux faibles de vitamine A ».
Ces recherches suggèrent qu’une supplémentation de vitamine A, sous strict contrôle médical, pourrait constituer une approche potentielle pour la prévention et le traitement de la déficience cognitive, singulièrement de la maladie d’Alzheimer.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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