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Cancer du sein : dépister précocement en dosant les enképhalines
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En dépit de progrès indéniables, le cancer du sein reste le cancer le plus fréquent chez la femme en France. Statistiquement, une femme sur huit y sera confrontée au cours de sa vie. Pourtant, s’il est détecté à un stade précoce, il peut être guéri dans neuf cas sur dix.
Heureusement, les femmes pourraient bientôt bénéficier d'un nouveau test de dépistage précoce du cancer du sein par dosage de l'enképhaline. Il s'agit d'une hormone antidouleur produite par l'organisme possédant également des propriétés anxiolytiques.
Pour parvenir à cette découverte, l'équipe dirigée par le Professeur Olle Melander s'est basée sur des échantillons de sang prélevés sur 1 929 femmes à Malmö. Ces femmes ont été suivies, pour le cancer du sein, sur une période moyenne de 15 ans. Les résultats ont été ajustés selon l’âge, la ménopause, le traitement hormonal, le tabagisme et les différents facteurs de risque pour ce cancer.
Cette étude montre que les femmes ayant de faibles niveaux d’enképhaline ont un risque accru de contracter un cancer du sein. Par exemple, chez les femmes qui possédaient les plus faibles niveaux de l’hormone, le risque de cancer du sein était trois fois supérieur à celui des femmes ayant les taux les plus hauts.
« Ces travaux mettent en évidence une corrélation statistique entre les faibles concentrations d’enképhaline dans le sang et un risque accru de cancer du sein », expliquent les chercheurs. Cette étude conclut que « ces travaux ont démontré que l’enképhaline peut renforcer l’activité du système immunitaire contre les cellules cancéreuses et avoir un effet d’inhibition sur les cellules tumorales ».
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Biologie & Biochimie
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