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Cancer des ovaires : vers un test sanguin de dépistage

À l'issue d'une étude portant sur 4051 femmes, suivies pendant 11 ans, des chercheurs américains de l'Université du Texas, dirigée par les professeurs Lu, Skates et Hernandez, ont mis au point un test sanguin efficace qui permet le dépistage précoce du cancer des ovaires.

Dans ces recherches, les scientifiques ont exploité un test sanguin qui permet d'identifier la présence dans le sang d’une protéine, baptisée CA125, dont le niveau de concentration augmente chez les femmes atteintes d'un cancer de l’ovaire. Mais la difficulté à surmonter pour ces chercheurs a été la présence de "faux positifs", c'est-à-dire d'un niveau excessivement élevé de cette protéine chez certaines femmes sans qu'il y ait pour autant de cancer.

Afin de surmonter cette difficulté récurrente, les chercheurs ont imaginé un protocole qui fait de ce test sanguin une première étape permettant de sélectionner les patientes en fonction de leur niveau de risque.

Cette méthode permet ainsi de trier les patientes considérées "à faible risque". Celles-ci ne sont pas à opérer immédiatement, pour éviter les interventions inutiles et sont à nouveau soumises à un test dans l'année qui suit.

Les patientes appartenant au deuxième groupe, "à risque modéré" sont, quant à elles, soumises à un test dans les trois mois et les patientes du troisième groupe, qui présentent un haut risque de cancer de l'ovaire, sont soumises immédiatement à différents examens par imagerie àfin de repérer la tumeur.

Cette nouvelle approche dans la détection du cancer de l'ovaire pourrait permettre une détection précoce et à grande échelle de ce type de cancer, tout en réduisant très sensiblement le problème récurrent des "faux positifs", qui conduit parfois à des interventions inutiles.

On comprend mieux l'intérêt d'une telle stratégie quand on sait que le cancer des ovaires peut être guéri dans neuf cas sur 10 lorsqu'il est détecté très précocement. Mais, dans la plupart des cas, lorsque ce type de cancer est détecté chez la femme, il est déjà assez avancé et les chances de guérison tombent alors à environ 30 %.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Medical Daily

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