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Un boîtier qui repousse les moustiques et élimine les virus
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La pandémie fragilise certains secteurs. Elle favorise aussi la création de solutions pour combattre les coronavirus. Des lampes, des boîtiers et même des robots à UV sont commercialisés pour désinfecter un smartphone ou une salle d’hôpital. L’autre piste en lice est basée sur le principe de décharges à barrière diélectrique. « Une électrode est soumise à une haute tension électrique, ce qui produit des décharges à barrière diélectrique contrôlées qui, en agissant sur les composants de l’air ambiant, créent un plasma froid d’ions », lit-on sur le site de la société Aeriashield qui commercialise des boîtiers anti-covid.
Pouvant être porté autour du cou, ce boîtier va donc détruire tous les virus expectorés par une personne, ce qui n’est pas le cas de solutions concurrentes qui sont posées dans un coin d’une pièce. Ces boîtiers portatifs n’envoient aucun produit ni additif. Ils génèrent des ions négatifs qui, toujours selon Aeriashield, sont « connus pour avoir une action antivirale et bactéricide avérée, mais également pour repousser les moustiques ». À l’origine, cette technologie a en effet été développée il y a une dizaine d’années dans une démarche humanitaire pour combattre la malaria. Les moustiques, vecteurs de cette maladie, sont attirés par les odeurs humaines (plus précisément, par celles du microbiote cutané humain). En détruisant ces odeurs, cette solution évite ainsi d’être piqué.
Ce dispositif a été adapté il y a quelques années par la start-up française Moskitofree. Convaincue de l’intérêt de cette solution, la société tourangelle Aeriashield lui a acheté les droits de distribution pour l’Hexagone, mais aussi huit autres pays dont les USA, le Canada, la Grande-Bretagne et l’Italie. Rechargeables via un port USB, les trois modèles disposent d’une autonomie qui varie de 11 à 30 heures selon la superficie à « traiter » (entre 2 m² à 15 m²). Et ils semblent efficaces selon Aeriashield puisqu’ils ont été « testés et certifiés par l’Institut Pasteur de Lille ». Ils peuvent être installés dans des bureaux, des classes ou encore des taxis par exemple.
« Dans une enceinte hermétique de 1,4 mètre³, l’Institut Pasteur de Lille a testé ce dispositif durant plusieurs mois en injectant la souche jumelle du coronavirus (HCoV-229 E). Au bout de 5 minutes, des mesures étaient prises et il a été constaté que 99 % des coronavirus étaient éliminés et 95,8 % en dix minutes », nous explique Mathias Sarmadi, président d’Aeriashield. Précisons néanmoins que cet appareil vient en complémentarité des gestes barrières préconisés par les autorités de santé, notamment le fait de se laver régulièrement les mains. Cette solution est inefficace lorsque le virus se transmet par le contact direct (toucher).
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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