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Des bactéries modifiées pour détecter les maladies !

Des équipes de chercheurs de l’Inserm et du CNRS de Montpellier, associées au CHRU de Montpellier et à l’Université de Stanford (Etats-Unis) ont réussi à transformer des bactéries en « espions détecteurs » capables de signaler une pathologie sur la simple présence dans l’urine ou le sang de molécules caractéristiques.

Pour réaliser cette prouesse, les chercheurs ont introduit l’équivalent d’un programme informatique dans l’ADN des cellules. Les bactéries ainsi programmées détectent, en autres, la présence anormale de glucose dans les urines de patients diabétiques.

"Les bactéries, pourvu que nous sachions les modifier de manière adéquate, peuvent devenir de remarquables outils de diagnostic, capables de détecter et traiter de nombreux signaux et d’y répondre", estime Jérôme Bonnet au Centre de Biochimie Structurale de Montpellier (Inserm/CNRS/Université de Montpellier).

Ces chercheurs ont utilisé les nouvelles ressources de la biologie synthétique pour construire des systèmes génétiques permettant donc de « programmer les cellules vivantes à la manière d’un ordinateur ». Cette équipe a également conçu un transistor génétique : le transcriptor qui, une fois introduit dans les bactéries, les transforment en « calculateurs microscopiques ».

Grâce à cette nouvelle approche, il devient possible de détecter des marqueurs pathologiques présents même en très petite quantité. Ces travaux ouvrent la voie vers l’utilisation de cellules programmables pour le diagnostic médical .

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Science

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