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Les anticorps monoclonaux seraient efficaces contre le paludisme

Les scientifiques du Walter Reed Army Institute of Research (WRAIR) et de la « Duke » (Caroline du Nord) ont montré que certains anticorps monoclonaux possédaient un potentiel thérapeutique contre le paludisme, une avancée importante dans la lutte mondiale contre des formes de paludisme de plus en plus résistantes.

Le paludisme, propagé par les moustiques, cause plus de 200 millions de cas et tue des centaines de milliers de personnes chaque année, avec une charge disproportionnée de morbidité et de mortalité chez les enfants et les femmes enceintes vivant dans les régions les plus pauvres et les plus démunies. L'arsenal de traitements contre le paludisme est limité. L'efficacité des médicaments antipaludiques est mise à mal par une résistance croissante et toujours émergente. L’Institut WRAIR a développé une expertise particulière sur les vaccins antipaludiques et les produits à base d'anticorps.

En dépit de décennies de recherche sur les vaccins antipaludiques, les vaccins candidats actuels ont jusque-là montré une faible efficacité dans les essais menés dans plusieurs pays d'Afrique. De nombreuses équipes de recherche suivent la piste des anticorps monoclonaux dirigés contre la protéine circumsporozoïte, la protéine sécrétée par les parasites du genre Plasmodium.

Ce recherches ont permis de montrer, qu'in vitro, un anticorps monoclonal (Acm) « CIS43 » est même plus efficace contre l’infection de lignées de cellules hépatiques humaines par le parasite, tandis qu'un autre Acm, « mAb 317 » s’avère actif in vivo chez une souris un modèle d'infection.

Les anticorps monoclonaux pourraient donc ouvrir une nouvelle voie thérapeutique contre le paludisme, en offrant  une protection de plusieurs mois,  immédiatement après l'administration d'une dose injectable unique, ce qui en ferait un complément précieux des différents vaccins contre cette maladie qui tue encore plus de 400 000 personnes dans le monde chaque année, un bilan cependant deux fois moins élevé qu'il y a vingt ans.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Nature

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