Vivant
Sclérose en plaques : une nouvelle approche thérapeutique à l'essai
- Tweeter
-
-
0 avis :
Traiter le plus tôt possible les premiers symptômes de la sclérose en plaques (SEP) pour en freiner l'évolution. C'est l'approche de Benefit, une étude française sur 5 ans fondée sur l'administration à haute dose d'interféron Bêta. Benefit - pour Betaferon in Newly Emerging Multiple Sclerosis For Initial Treatment, n.d.l.r. - est une étude randomisée réalisée en double aveugle contre placebo. Les premiers résultats sur deux ans, des résultats intermédiaires donc, sont encourageants. Près de 500 patients présentant un premier signe évocateur de la maladie ont reçu, un jour sur deux, soit de l'interféron Bêta soit un placebo.
L'interféron Bêta est un médicament mis au point il y a quelques années déjà, et qui permet de mieux contrôler les poussées inflammatoires caractéristiques de la maladie. Pour la première fois donc, il a été administré précocement et à forte dose (250µg à chaque prise). Résultat, seuls 28 % des sujets traités à l'interféron Bêta ont développé une sclérose en plaques, contre un sur deux pour les patients sous placebo. Autre conclusion intéressante, "le traitement a été bien toléré, 95 % des patients choisissant de le poursuivre", précise le Pr Gilles Edan, du CHU Pontchaillou à Rennes, et rapporteur de l'étude.
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Mastectomie : une radiothérapie accélérée aussi efficace que le traitement standard
Pour la première fois, une étude américaine montre qu’une radiothérapie de courte durée est aussi pertinente qu'un traitement standard pour les patientes qui optent pour une reconstruction mammaire ...
L’exercice régulier renverse une prédisposition génétique au cancer
Notre vie est le résultat de l’interaction entre les gènes légués par nos parents (la génétique) et l’ensemble des modifications que notre mode de vie fait subir à ces gènes (l’épigénétique). Tout ...
La pollution de l’air constitue la plus grande menace sanitaire humaine
« La pollution par les particules reste le plus grand risque externe pour la santé humaine au monde », estime l’Institut de politique énergétique de l’université de Chicago (Epic) dans un rapport ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 99
- Publié dans : Médecine
- Partager :