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La recherche marque un point décisif contre la maladie d'Alzheimer
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Six articles parus dans deux revues de renommée internationale, « Nature » et « Science », signalent la mise au point d'un vaccin et la découverte d'une région génétique qui pourrait intervenir dans le déclenchement de la maladie d'Alzheimer. « Des études réalisées pour le moment chez la souris marquent incontestablement une étape importante, car si elles se confirment chez l'homme, il deviendra possible de dépister et prévenir la maladie » commente le Professeur Dartigues, neurologue au CHU de Bordeaux. Sur le plan fondamental, elles représentent aussi un tournant décisif confortant l'hypothèse selon laquelle l'accumulation dans le cerveau de petites protéines que les scientifiques nomment peptides bêta amyloïde est la cause de la maladie. Pour bien comprendre l'intérêt de cette découverte, il faut savoir que ces peptides représentent le principal constituant des plaques amyloïdes, toujours observées dans l'affection et connues de longue date par les neurologues. Jusqu'à présent leur rôle exact dans la genèse de la maladie était encore discuté. Ces anomalies sont t-elles la cause ou la conséquence de la maladie ? Enigme. Le voile se lève aujourd'hui. Dans la revue « Nature », deux équipes indépendantes, l'une américaine dirigée par Dave Morgan (Floride), l'autre canadienne menée par Peter St George Hyslop (Toronto) ont injecté à des souris transgéniques, c'est à dire programmées génétiquement pour développer la maladie d'Alzheimer, une protéines « vaccinale », ressemblant au peptide bêta amyloïde. Les chercheurs ont observé chez tous les rongeurs vaccinés un ralentissement significatif de l'évolution de la maladie et parallèlement, une régression des dépôts, prouvant ainsi qu'ils sont directement impliqués dans la genèse de la maladie. Résultats confortés par une troisième étude écossaise coordonnée par Richard Morris (Edimbourg) également publiée dans la revue Nature montrant une association entre les dépôts et l'altération de la mémoire épisodique. Enfin, un articles de "Science"rapporte qu'une région du chromosome 10 comporte un ou plusieurs gènes de susceptibilité. L'ensemble de ces découvertes devraient permettre la mise au point de tests génétiques visant à dépister les personnes à risque et, corrélativement, la mise au point d' un vaccin protecteur contre ce fléau social.
Brève rédigée par @RT Flash
Nature : http://www.nature.com/nature/fow/001221.html
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