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Une molécule qui pourrait alléger la prise en charge du Sida
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Avec 36,7 millions de personnes vivant avec le VIH dans le monde, la recherche médicale continue ses travaux pour essayer de guérir cette maladie virale sexuellement transmissible. Les laboratoires de la société de biotechnologie Abixax, basés à Montpellier, qui collaborent notamment avec le CNRS et l’Université de Montpellier, ont mis au point ABX464, une molécule qui pourrait bien révolutionner la prise en charge du Sida.
Cette molécule pourrait représenter « une amélioration significative dans le traitement du VIH », selon Abivax. Inhibant la réplication du virus, ABX464 serait administrée moins fréquemment qu’un traitement standard et permettrait un contrôle à long terme de la charge virale. Même si ce traitement pourrait changer la vie de bon nombre de patients (il faut encore qu’il soit validé par les autorités sanitaires), il n’est pas miraculeux pour autant : "Une personne atteinte par le VIH est obligée de prendre son traitement tous les jours", explique Didier Scherrer, vice-président de cette entreprise de 35 salariés. "Si le traitement est arrêté, le virus se multiplie et reprend de plus belle".
Ainsi, ce traitement ne permettrait toujours pas de supprimer le virus, mais de mieux le contrôler. Néanmoins, une étude sur des souris prouve qu’une fois la cure arrêtée, le « rebond » du VIH est moins important. Si les essais en cours sur des patients humains sont positifs, le médicament devrait être disponible sur le marché d’ici 2020.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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