Vivant
Découverte d'une variation génétique liée au cancer agressif de la prostate
- Tweeter
-
-
0 avis :
Des chercheurs ont identifié pour la première fois une variation génétique liée à la forme agressive de cancer de la prostate, la minorité des cas, ouvrant la voie à des traitements efficaces au moment de la détection précoce de la tumeur. "Cette découverte répond à l'une des questions cliniques les plus importantes concernant le cancer de la prostate à savoir comment distinguer aux premiers stades de développement de la tumeur entre la forme agressive et celle se développant lentement", explique le Dr Jianfeng Xu, professeur d'épidémiologie et de biologie du cancer à l'Université Wake Forest (Caroline du nord, sud-est), principal auteur de l'étude.
"Bien que ce marqueur génétique n'ait pour le moment qu'une utilité clinique limitée, nous pensons qu'il offre le potentiel un jour d'être utilisé en combinaison avec d'autres variables cliniques et génétiques pour prédire quels sont les hommes atteints de la forme agressive du cancer de la prostate à un stade où il est encore curable", ajoute-t-il.
Le cancer de la prostate compte pour un quart de tous les cancer diagnostiqués aux Etats-Unis et la plupart des patients sont atteints de la forme à développement lent.
Le cancer agressif de la prostate est la deuxième cause de mortalité par cancer chez les Américains avec 27.000 décès par an.
Les chercheurs ont identifié une variation génétique dite "rs4054823" liée à une augmentation de 25 % du risque de développer une forme agressive de ce cancer. "Une seule variation génétique comme celle-ci n'est probablement pas suffisante en elle-même pour prédire le risque mais sa découverte est importante car elle indique que de telles variations prédisposant les hommes à une forme agressive du cancer de la prostate existent dans le génome", souligne le Dr Xu.
Au fur et à mesure que seront mises au jour d'autres variations génétiques liées au cancer agressif de la prostate, les médecins pourront faire des tests pour identifier les hommes à risque, non seulement au moment du diagnostic mais plus tôt dans leur vie, ce qui fait qu'ils pourront être soumis à davantage d'examens préventifs, relèvent ces chercheurs.
"Déterminer les facteurs liés au risque d'avoir ou de développer un cancer agressif de la prostate est une nécessité urgente pour réduire les traitements excessifs actuels contre la forme de développement lent de cette tumeur", juge le Dr Karim Kader, un urologue de l'Université Wake Forest, co-auteur de cette étude, parue dans les Annales de l'Académie nationale américaine des sciences (PNAS) datées du 11 janvier. Pour l'étude, les chercheurs ont analysé des données génétiques provenant de 4.849 hommes souffrant de la forme agressive du cancer de la prostate et de 12.205 autres atteints d'une forme à développement lent.
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Monter les escaliers réduirait votre risque de 40 % de développer 8 cancers
Des chercheurs suédois ont montré qu’un cœur et des poumons plus forts entre 16 et 25 ans étaient liés à un moindre risque à l'âge moyen de tumeurs du cou, de la gorge, de l'estomac, du pancréas, du ...
Une activité physique quotidienne réduit sensiblement la mortalité par cancer du poumon
Une étude australienne de l'Université Curtin University a montré que même de petites quantités d'activité physique pourraient apporter des avantages de survie significatifs dans le cancer du poumon ...
20 minutes de marche quotidienne réduisent le risque de dépression chez les séniors
Une étude menée par l'université de Limerick (Irlande) montre qu’une activité physique quotidienne d’intensité modérée, comme la marche rapide, est associée à une diminution du risque de dépression ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 110
- Publié dans : Médecine
- Partager :