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Apparition de la vie sur Terre : Darwin aurait-il eu raison ?

Une passionnante étude réalisée par l'Institut danois pour l'étude sur l'évolution de la Terre, publiée dans les Annales de l'Académie des Sciences (PNAS), propose un nouveau scénario de l'apparition de la vie sur Terre.

Effectuant une vaste synthèse de mise en cohérence des connaissances dans les domaines de la biologie, de la géologie, de la chimie et de l'astrophysique, cette étude fait l'hypothèse que la vie serait apparue sur Terre en premier lieu sous la forme de molécule d'ARN, grâce à l'action décisive des météorites riches en carbone qui bombardaient notre planète à l'époque. Selon ces recherches, la vie serait apparue, non dans les fonds marins mais dans de petits étangs et de petites mares terrestres, comme l'imaginait Charles Darwin, le père de la théorie de l'évolution.

Dans une lettre de 1871, Darwin avait émis l'hypothèse que la vie ait pu naître dans de "petites mares chaudes, sous l'effet conjugué de plusieurs composés chimiques, de lumière et de chaleur". Mais son hypothèse avait finalement été écartée au profit de celle d'une naissance de la vie au sein des sources hydrothermales dans les océans.

Selon ces travaux, "Compte tenu de son ubiquité dans les cellules vivantes et de sa capacité à stocker l'information génétique et à catalyser sa propre réplication, l'ARN est probablement la base de la première vie".

Dans le modèle proposé par les auteurs de l'étude, les premiers polymères d'ARN "sont vraisemblablement apparus il y a 4,17 milliards d'années et peut-être même 4,5 milliards d'années", c'est-à-dire peu de temps après la formation de la Terre.

Entre 3,7 et 4,5 milliards d'années, la planète était bombardée par des météorites à un rythme huit à onze fois supérieur à l'activité actuelle. Son atmosphère était dominée par des gaz volcaniques. Selon cette étude, dans un tel contexte, les ingrédients nécessaires à la formation de polymères d'ARN ont atteint les concentrations suffisantes dans les mares et se sont connectés entre eux tandis que le niveau de l'eau fluctuait au rythme des précipitations, évaporations et écoulements.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

PNAS

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