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La vitamine A pourrait inverser l'évolution des cellules précancéreuses du sein
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Des chercheurs américains de l’Université Thomas Jefferson à Philadelphie, dirigés par la Professeure Sandra V. Fernandez, ont montré qu’un dérivé de la vitamine A, l’acide rétinoïque, présent notamment dans les carottes, les abricots, les poivrons ou encore la mache, contribue à inverser des cellules précancéreuses en cellules mammaires normales et saines.
Mais les chercheurs précisent que cet effet n’a été constaté qu’au stade précancéreux et non pas aux stades plus avancés du cancer. Ce dérivé, qui reste à tester chez l’Homme, pourrait donc inverser l’évolution des lésions précancéreuses, ces lésions qui peuvent évoluer vers un cancer.
Cette étude expliquerait pourquoi d'autres travaux antérieurs n’ont pas montré de bénéfice anti-cancer de la vitamine A. Il semble en effet que la vitamine A ne modifie pas l’évolution du cancer mais seulement celle des cellules précancéreuses pendant une "fenêtre temporelle" étroite.
Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont travaillé sur 4 types de cellules correspondant à une étape différente du cancer du sein : cellules saines et normales, précancéreuses, cancéreuses et de cancer agressif. En exposant ces types de cellules mammaires à différentes concentrations d’acide rétinoïque, un composé dérivé de la vitamine A, les chercheurs ont observé d'importantes modifications des cellules précancéreuses et constaté que celles-ci redevenaient semblables, sur le plan structurel, à des cellules normales, ce que confirme notamment la modification de leur signature génétique.
Reste à savoir comment appliquer cette découverte aux patientes et quelle est la dose optimale de vitamine A à administrer pour obtenir le meilleur effet thérapeutique.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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