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La vie résiste aussi à l'Espace !

On savait déjà que la vie sur Terre pouvait s'adapter et survivre dans des conditions extrêmes et très inhospitalières. Mais une récente expérience a montré que des microorganismes pouvaient très probablement survivre à des séjours dans l'Espace.

Pour parvenir à cette conclusion, des chercheurs de l'Université de Zurich ont déposé de petites gouttes d'ADN plasmidique - de l'ADN circulaire retrouvée chez les bactéries - sur l'enveloppe extérieure d'une fusée TEXUS-49.

A leur grande surprise, ils ont pu observer qu'après un vol sub-orbital et une rentrée atmosphérique, 35 % des molécules avaient tout de même préservé leurs fonctions biologiques, comme l'ont démontrées des expériences menées avec les plasmides récupérés qui étaient encore capables de déclencher la synthèse de protéines. Et pourtant, lors de la rentrée atmosphérique, l'enveloppe extérieure est exposée à des températures d'environ 1000°C durant 780 secondes !

"Cette étude fournit la preuve expérimentale que l'information génétique codée dans l'ADN est capable de survivre aux conditions extrêmes de l'espace et de la rentrée dans l'atmosphère dense de la Terre", affirme Oliver Ullrich de l'Université de Zurich.

Cette étude semble donc conforter l'hypothèse controversée de la panspermie selon laquelle la vie sur Terre a une origine extraterrestre et qu'elle a pu être transportée par des météorites ou des comètes. À l'inverse, ce travail expérimental constitue aussi une mise en garde car les humains pourraient eux aussi contaminer les planètes qu'ils explorent en y introduisant de l'ADN.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

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