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Vers un test sanguin pour lire le génome d’un fœtus
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En utilisant les génomes des parents, les chercheurs sont aujourd’hui capables d’établir le portrait génétique complet d’un fœtus en développement. Mais ce processus reste invasif, compliqué et coûteux. Pour y remédier, une équipe de l’Institut de génomique de Pékin en Chine propose une solution beaucoup plus simple que les méthodes existantes.
Il s’agit d’un nouveau test génétique fœtal, qui présente également l’avantage de pouvoir être effectué dès le premier trimestre de la grossesse. L’idée serait ici de prélever un échantillon de sang de la femme enceinte pour rechercher les cellules fœtales les plus intactes, pour ensuite séquencer l’ADN.
S’appuyant sur cette nouvelle technique, les chercheurs expliquent avoir séquencé avec succès les génomes de deux fœtus in utero. L’un d’entre eux présentait des variantes génétiques liées au cancer de l’intestin, aux troubles intestinaux et aux maladies du foie. L’autre avait une variante de gêne liée à un déséquilibre de sel. Si la technique se présente comme une version améliorée de la précédente, certains craignent en revanche que la technologie ne progresse plus rapidement que la compréhension du risque génétique par le grand public.
L’impact d’une variante de gène sur le risque de développer une maladie au cours de sa vie varie en effet en fonction de plusieurs facteurs – comme l’environnement et le mode de vie. Découvrir la présence de certaines variantes génétiques chez un fœtus qui n’a pas encore été exposé au monde pourrait en fin de compte ne comporter à terme qu’un très faible risque pour la santé.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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