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Vers un test sanguin pour évaluer le risque de cancer du rein

Des chercheurs anglais du réputé Cancer Research de Londres ont identifié un marqueur dans le sang très précoce du cancer du rein ; celui-ci  pourrait permettre le développement d’un test sanguin de détection du risque de ce cancer, diagnostiqué tardivement dans 40 % des cas, avec alors un pronostic de survie limité à environ 1 patient sur 10.

Les chercheurs londoniens ont utilisé des échantillons de sang prélevés dans le cadre de l’étude EPIC de 190 patients ayant développé un cancer du rein et ont comparé leurs résultats d’analyse à ceux de 190 témoins exempts de cancer. Leur analyse constate que les niveaux d'une protéine dans le sang, KIM-1, pourraient refléter le risque de développer un cancer du rein au cours des 5 années à venir.

Ces travaux ont montré que, plus la concentration de KIM-1 est élevée, plus le risque de développer un cancer du rein est lui-même élevé. Autre découverte, chez les patients atteints d'un cancer du rein, des taux élevés de KIM-1 sont associés à une faible survie, et plus les niveaux de KIM-1 sont élevés, moins le pronostic est favorable.

Un test de détection sanguin, basé sur les taux sanguins de KIM-1, semble donc prometteur en particulier, en combinaison avec l’imagerie, pour confirmer ou infirmer une suspicion de cancer du rein. Cet outil de diagnostic précoce serait infiniment précieux car la majorité des tumeurs au stade précoce n’entraîne aucun symptôme et de nombreux cas de cancer sont ainsi détectés accidentellement au cours d’un examen par imagerie passé pour d’autres problèmes de santé.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

CCR

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