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Vers un médicament qui réduit les dommages cellulaires après une crise cardiaque
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Une équipe internationale de recherche associant des chercheurs britanniques, néo-zélandais et américains, a montré qu'une molécule appelée MitoSNO pourrait sensiblement réduire les dommages consécutifs à une crise cardiaque.
Quand une personne est victime d'une crise cardiaque, l'irrigation du cœur ne se fait plus, ce qui entraîne des lésions plus ou moins graves des tissus concernés. Ces travaux sur la souris ont montré que le composé, appelé MitoSNO, protège le tissu cardiaque des lésions qui surviennent au moment où les tissus, privé pendant un certain temps d'oxygène, se retrouvent à nouveau brutalement irrigués, ce qui entraîne la production de molécules nocives, les radicaux libres, à l'intérieur des mitochondries.
La molécule MitoSNO est capable « d'éteindre » les mitochondries au cours des premières minutes après le rétablissement du flux sanguin, ce qui limite l'accumulation des radicaux libres qui détruisent les cellules cardiaques.
Bien que ces recherches en soient encore à un stade préliminaire, la découverte de cet effet protecteur de la molécule MitoSNO ouvre une nouvelle voie thérapeutique très intéressante pour limiter les dommages subis par le cœur après une attaque cardiaque.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Médecine
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