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Vers le contrôle des « interrupteurs » de tumeurs
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Des chercheurs de l'Institut Max Planck de Biochimie de Martinsried ont découvert, en collaboration avec des scientifiques de l'université Ludwig Maximiliam de Munich, un mécanisme cellulaire qui protégerait de la formation des tumeurs. Lorsque le mécanisme naturel de protection cellulaire devient moins efficace, certains gènes peuvent s'activer et déclencher le développement de tumeurs. Le Bcl-3 appartient à cette classe d'oncogènes et serait notamment responsable de certaines leucémies. L'équipe de Reinhard Fassler de l'Institut Max Plank vient de montrer que cet oncogène peut être régulé et désactivé.
Chez la souris, les scientifiques ont démontré que la protéine Cyld empêche l'oncogène Bcl-3 de s'exprimer et protège ainsi les animaux de l'apparition de tumeurs. Pour ce faire, ils ont décrit toute la voie de signalisation cellulaire qui, lorsque le gène Cyld est défectueux, conduit à une croissance incontrôlée. Ces résultats permettent de croire que Cyld, probablement l'inhibiteur principal de Bcl-3 non seulement chez la souris mais aussi chez l'Homme, serait impliqué dans le développement des tumeurs du rein, du foie, de l'utérus et du colon.
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- Publié dans : Médecine
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