Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Neurosciences & Sciences cognitives
Vers un antidépresseur sans effet secondaire
- Tweeter
-
-
2 avis :
Des chercheurs de l'Ecole de Médecine de l'Université du Maryland, dirigés par Todd Gould, ont mis au point un antidépresseur très efficace et sans effet secondaire, l' hydroxynorketamine. Cette molécule est un dérivé de la kétamine, dont les effets antidépresseurs avaient déjà été identifiés.
Cette fois, pour contourner l'obstacle des effets secondaires propres à la kétamine, parmi ces métabolites, l'hydroxynorketamine est celui qui a intéressé les chercheurs. Ils ont remarqué que les souris à qui l'on injectait cette substance ne montraient aucune modification dans leur comportement moteur et leur coordination, à l'inverse de celles soumises à la kétamine. Et malgré l'absence de ces effets secondaires, l'hydroxynorketamine a été efficace en tant qu'antidépresseur.
"Cette découverte constitue une vraie percée dans la compréhension des mécanismes biochimiques liés à la dépression et devrait déboucher sur de nouveaux traitements, à la fois plus efficaces et mieux tolérés", souligne Carlos Zarate, chercheur à l'Institut National Pour la Santé Mentale.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Edito : Alzheimer : le grand tournant thérapeutique...et préventif
CAMPAGNE de DONS Total des dons reçus depuis le début de la campagne : 6.122,00 € ...
Les corneilles savent aussi compter à haute voix...
Bien que de nombreuses études aient montré que divers animaux, notamment les abeilles, les lions, les grenouilles et les fourmis, possèdent un sens numérique inhérent, aucune n’avait suffisamment ...
Faire de l’exercice favorise la croissance des neurones
Des ingénieurs du MIT ont découvert que la contraction des muscles pendant un exercice physique conduit à la libération de signaux biochimiques appelés myokines. Et ces derniers favorisent le ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 588
- Publié dans : Neurosciences & Sciences cognitives
- Partager :
J.T.
28/06/2016Qui a vécu une profonde dépression peut réaliser être dans une période de perte des "repères" antérieurs "rassurants"..., et qu'il a de nouveaux choix à faire en disant fréquemment que sa conscience haute (ou bonne étoile) l'y aide.
Un "mes-dits-ça-ment" de trop ne changera pas grand chose à l'affaire, à effet trop temporaire et de surface ! L'individu moderne a à réapprendre à faire des choix intentionnels pour soi, sans tant se fier au collectif pour le faire à sa place. Il lui faut dire le contexte sûr et sage des preuves retournées...
Les référendums dualistes et à l'emporte pièce nous mettent en colère lorsque les résultats ne vont pas dans notre sens et qu'ils ne traitent pas le fond des problèmes (Brexit) !
N'est-ce pas pour nous pousser à réapprendre à se choisir avec douceur sans tant cataloguer les autres ?
Nous avons à nous réapproprier la responsabilité des trajectoires individuelles pour comprendre que nos intentions d'être ont toutes modelées nos parcours de vie, et qu'ils n'arrêteront jamais de le faire.
Se "reposer" sur les décisions des autres, prétendues collectives et souvent manipulatrices, sinon ne nous correspondant pas forcément bien, est une tendance de "civilisation" qui devient mouton passif et perd vite toute notion de créativité responsable.
RESPIRER à FOND pour se libérer de croyances pesantes et se RÉINVENTER plus souvent est la clef (avec confiance et patience) !