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Le vaccin anti-HPV confirme son efficacité contre le cancer du col de l’utérus
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Une vaste étude épidémiologique suédoise a été menée à partir des registres de données concernant près de 1,7 millions de jeunes filles et jeunes femmes âgées de 10 à 30 ans entre 2006 et 2017. En Suède, le vaccin contre le HPV a obtenu une autorisation de mise sur le marché en 2006, et, pendant la période considérée, 527 871 femmes ont reçu au moins une dose de vaccin, presque exclusivement le quadrivalent, la grande majorité (83,2 %) avant l’âge de 17 ans.
Pendant la période d’observation, un cancer cervical a été diagnostiqué chez 19 femmes vaccinées par le vaccin quadrivalent et 538 femmes non vaccinées. L’incidence cumulative est de 47 cas pour 100 000 personnes parmi les vaccinées et 94 cas pour 100 000 chez les non vaccinées. Après ajustement sur l’âge au moment du suivi, le risque de cancer est réduit de 49 % chez les femmes vaccinées.
Après ajustement pour toutes les variables (âge, année calendaire, région de résidence, caractéristiques parentales), le risque est diminué de 88 % pour celles vaccinées avant l’âge de 17 ans par rapport à celles qui n’ont pas été vaccinées, et inférieur de 53 % pour celles vaccinées entre 17 et 30 ans.
De précédents travaux, réalisés aussi en Suède, suggéraient que la vaccination pouvait favoriser l’immunité de groupe en termes de verrues génitales. Cet effet n’est pas constaté ici sur le cancer cervical, malgré la vaccination d’au moins 50 % des jeunes femmes nées en 1993 ou plus tard. Pour les auteurs, cela s’explique sans doute par le fait qu’il faut compter entre 5 et 20 ans entre la survenue d’une infection persistante au HPV et le développement d’un cancer.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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