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Troubles de l'attention : une origine neurobiologique ?
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Des chercheurs du CNRS, de l'université de Strasbourg et de l'Inserm ont identifié une structure cérébrale, le colliculus supérieur, dont l'hyperstimulation entraîne des modifications de comportement similaires à celles de certains patients souffrant de troubles de l'attention (TDA). Leurs travaux montrent aussi une accumulation de noradrénaline dans la zone concernée, mettant en lumière un rôle de ce médiateur chimique dans les troubles de l'attention.
Le trouble du déficit de l'attention concernerait environ 5 % des enfants. Il se manifeste principalement par une perturbation de l'attention et une hyperactivité. Plus de la moitié de ces enfants présentent encore des symptômes à l'âge adulte.
Cette étude a porté sur le comportement de souris transgéniques présentant un défaut du développement au niveau du colliculus supérieur. Cette structure, située dans le cerveau moyen, joue un rôle central dans le contrôle de l'attention et de l'orientation visuelle et spatiale. Ces recherches pourraient déboucher sur de nouvelles options thérapeutiques contre ce trouble pour lequel il n'existe pour l'instant aucun traitement satisfaisant.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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