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La testostérone, nouvel espoir thérapeutique contre le cancer des glandes surrénales

Une équipe de recherche du CNRS a découvert pourquoi le cancer de la glande surrénale est plus fréquent chez les femmes que chez les hommes et pourquoi son pronostic est plus mauvais pour les premières que pour les seconds. Les scientifiques ont montré que les macrophages (cellules du système immunitaire) capables d'éliminer les cellules tumorales sont bien plus mobilisés chez les souris mâles que chez les femelles.

Les individus mâles ne présentent donc que peu d'évolution agressive de la maladie, alors que chez les femelles la tumeur n'est pas freinée par l'action de ces macrophages, se développe et engendre des métastases. Par des analyses moléculaires, les scientifiques ont mis en évidence que le recrutement de ces cellules éliminatrices dépend de la testostérone : un simple traitement des souris femelles avec cette molécule a permis le recrutement de macrophages, alors capables d'éliminer les cellules tumorales.

Sur la base de ces résultats, les scientifiques ont également mené une étude sur des données humaines. Celles-ci ont révélé la même différence pour le recrutement de macrophages dans les cancers de la glande surrénale entre les hommes et les femmes. Ces nouvelles données ouvrent des pistes de traitements par stimulation hormonale pour ce cancer dont le pronostic de survie à 5 ans est inférieur à 30 %.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

CNRS

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