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Une souris reçoit un chromosome artificiel, puis le transmet
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Des chercheurs canadiens sont parvenus à insérer un chromosome artificiel dans un embryon de souris. Arrivé à l'âge adulte, le rongeur a transmis ce chromosome supplémentaire à ses descendants, ce qui constitue une première dans l'histoire de la génétique. L'insertion d'un chromosome complet représente une percée majeure car les techniques actuelles de transplantation de matériel génétique chez les animaux sont inefficaces : on ne peut ajouter qu'un gène à la fois et il est très difficile de prévoir où se fixera ce gène. Cela explique que le gène ajouté ne fonctionne pas dans plus de 90% des embryons traités ou se fixe au mauvais endroit et provoque des mutations indésirables. Les chromosomes, en comparaison, contiennent beaucoup plus d'information : tous les gènes de l'homme, par exemple, sont répartis dans 46 chromosomes. La fabrication d'un chromosome artificiel permet donc d'ajouter plusieurs gènes à la fois et surtout, de vérifier que chaque gène s'est inséré au bon endroit. En outre, comme chaque chromosome est un entité séparée, les nouveaux gènes ne risque pas de nuire ou fonctionnement des autres et le risque d'erreur est donc beaucoup plus faible.
Brève rédigée par @RT flash
Yahoo/22/10 :1999 : http://uk.news.yahoo.com/991022/18/9qse.html
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