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Sclérose en plaques : vers un traitement hormonal ?
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Des chercheurs français issus du CNRS et de l'Université de Strasbourg viennent de montrer que la testostérone pourrait ouvrir une nouvelle voie thérapeutique dans la lutte contre la sclérose en plaques.
La sclérose en plaques est une maladie dégénérative de la myéline qui s'accompagne d'une inflammation prononcée du système nerveux central. Touchant environ 80 000 personnes en France, elle se caractérise par des troubles de la motricité et de la vision et par des atteintes neurologiques comme des difficultés d'élocution.
On savait déjà que la maladie présentait une composante hormonale. En effet, les femmes sont deux fois plus atteintes que les hommes. Il a également été constaté que les femmes enceintes atteintes de sclérose en plaques se portent mieux durant leur grossesse, lorsque leurs taux d'hormones sont élevés.
Dans ces travaux, les chercheurs ont provoqué une démyélinisation des fibres nerveuses dans le cerveau de souris et ces animaux ont alors développé des symptômes proches de ceux de la sclérose en plaques. Ces souris ont ensuite été traitées à la testostérone pendant deux mois et les chercheurs ont pu constater que leurs fibres nerveuses s'étaient re-myélinisées et que leurs symptômes avaient régressé.
Les chercheurs ont pu montrer que ces androgènes permettaient la transformation des cellules souches neurales en oligodendrocytes et favorisaient la synthèse de myéline. Ces résultats montrent que l'utilisation d'androgènes constitue une voie thérapeutique à explorer pour la sclérose en plaques.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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Martins
27/10/2013Ces travaux méritent plus de considération car cette voie m'a l'air très prometteuse mais ils nous est très difficile de voir les résultats de ces études puisque ont nous les cache les premiers averti sont surtout les actionnaires des sociétés pharmaceutique en prévision de leurs gains financier et au détriment de notre santé.
Malgré tout je souhaite beaucoup de courage et de volonté a tout les chercheurs ainsi qu'a tout les malades qui sont dépendant des résultats de ces recherches.